• Ils ont écrit à leur ministère de tutelle pour annoncer une grève les jours à venir
• Ils dénoncent leurs maltraitance et leur mauvais condition de travail
• Ils comptent engager une grève nationale la semaine du 14 au 18 février
Les instituteurs Camerounais sont aux abois. Par le truchement du Syndicat National des Instituteurs Contractuels et Maîtres des Parents (SYNICOMP), ils ont écrit au ministre de l'éducation de base pour le notifier d'un préavis de grève. Ils fustigent leur mauvais condition de travail et autres.
Dans ce document signé de Charles Koung, président de ce syndicat, les instituteurs menacent de descendre dans la rue la semaine du 14 au 18 février prochain si leur condition de travail n'est pas amélioré. Il se plaignent par exemple du non paiement des actes d'avancement, des salaires, des rappels, des allocations familiales, des primes de sujétion etc. Ils dénoncent aussi le fait que plusieurs instituteurs recrutés par ministère de l'éducation de base et par le ministère de la fonction publique soient jusqu'à ce jour sans matricule. << Ces instituteurs travaillent dans des conditions misérables, et ont été réduits à des simples mandiants>>, peut-on lire dans ce document donc camerounweb.com a eu copie.
En clair l'on apprend dans cette correspondance que depuis plusieurs années les instituteurs n'arrivent plus à évoluer dans leur carrière, ni à bien accomplir leurs fonctions professionnelles, c'est pour cette raison que le SNICOMP(Syndicat National des instituteurs contractuels et maîtres des parents) lance sur tout l'ensemble du territoire national une grève allant du 14 au 18 février 2022. Celle-ci consistera à un arrêt total des cours pendant ces jours.