• Les enseignants vacataires du lycée d'Obala sont mécontents

• Ils réclament des arriérés de salaire

• Ils menacent de se faire entendre dans la rue




C'est un véritable calvaire que vivent les professeurs vacataires et personnels d'appui du Lycée d'Obala. Depuis le mois d'avril dernier, ils sont aux abois. Ils n'ont pas encore perçu leur salaire alors qu'on se souvient qu'en début d'année scolaire ce salaire avait été voté, budgétisé et garanti pour 10 mois.

Des pères de famille crient à la misère et ne savent plus à quel saint se vouer. Ces derniers n'ont pas vu de trace de leur salaire depuis le mois d'avril 2022. Un salaire de catéchiste qui serait approximativement de 50 000 fcfa/mois. << C'est incompréhensible et inadmissible ce que nous vivons. Voilà déjà 2 mois que nous n'avons pas de salaire alors que le budget avait été voté pour nous payer tout au long de l'année.. Chaque parent d'élève a pourtant payé les frais d'APE dans lesquels ont déduit nos salaires. Comment peut-on expliquer celà.>> s'offusque un enseignant qui est rejoint par son collègue en ces termes : << Ils vont nous donner notre argent. Nous touchons d'abord combien pour qu'on nous punisse de la sorte ? Si rien n'est fait d'ici là nous allons manifester dans les jours à venir pour avoir notre argent.

Cette situation interpelle lorsque l'on sait qu'il se susurre qu'un prêt de CFA 5 millions aurait été contracté auprès de la microfinance CEPI afin de pallier à ce genre de désagrément.
Il est judicieux que le Proviseur Mvondo Luc Hubert, se penche sur le sort de ces chevaliers de la craie qui broient du noir.