• Le Lamidat de Garoua est en proie à une crise depuis l'arrivée du Lamido Le Rachidine
• Récemment, c'est le notable Souleymanou Kaigamma el Sima qui claquait la porte du Royaume du lamidat
• Maintenant c'est au tour du notable Sardaouna Modibbo Oumarou Nassarao de jeter l'éponge
Le navire dirigé par le lamido El Rachidine est en train de couler et c’est peu dire au regard des faits qui se déroulent et se succèdent. En effet, le lamidat de Garoua se vide de ses preux chevaliers, de jours en jours. La rédaction de camerounweb.com vient d’apprendre ce 30 juin 2022, la démission du très réputé Sardaouna Modibbo Oumarou Nassarao de quitter son poste de notable au palais de Garoua.
L’homme réputé intègre dénonce le non respect des valeurs sacrées recommandées par Allah, lesquelles ont prévalues et motivées son engagement à servir le palais lors de son intronisation. Dire ce que l’on ne fait pas et agir de manière à diviser les populations au lieu de les rassembler, voilà en substance, les griefs portés à l’encontre du lamido El Rachidine, par le désormais ex notable Sardaouna Modibbo Oumarou Nassarao.
Il s’agit pour le démissionnaire d’un mode de fonctionnement contraire aux principes d’Allah mais malheureusement devenu, le propre du nouveau monarque El Rachidine.
Pour rappel, il y’a quelques jours seulement, c’était le notable Souleymanou Kaigamma el Sima du Lamidat qui claquait la porte du royaume avec fracas, dans une lettre épicée dévoilant toutes les manigances infâmes et pitoyables du Roi El Rachidine. Diffamation, trafic d’influence, accusation mensongère et autres avaient alors été pointés du doigt par le notable.
Qu’un autre suive le pas de sitôt, démontre à suffire, la profondeur et l’épaisseur du malaise et du mal être qui prévalent au sein du lamidat de Garoua. Un climat tout simplement décrit comme invivable au grand dommage des populations. Il faut dire que les notables sont bien décidés à se dissocier de cette gestion clivante, foulant au pied les principes du Coran, profanant les ancêtres, et déshonorant toute la ville de Garoua.
Vivement, il est temps que les fils et filles de Garoua reprennent les choses en mains avant qu’il ne soit trop tard.