Avant sa mort, le journaliste Martinez Zogo craignait pour sa vie. C’est la raison pour laquelle il était toujours gardé par deux individus de forte corpulence. L’un des éléments de la garde du journaliste s’appelle Alain EKASSI. Il est depuis quelques heures en détention ; non pas dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo mais pour avoir participé à un plan d’arnaque avec l’usage des fausses identités des personnalités de la République. Le journaliste et lanceur d’alerte Boris Bertolt revient sur les faits.
La procédure initiée par le conseiller spécial du président de la République, le contre - amiral, Joseph FOUDA a connu hier une accélération avec le déferrement des mis en cause au tribunal militaire et leur présentation à la presse.
Il leur est reproché d’avoir arnaqué des hauts responsables à travers l’usage d’une fausse identité du contre amiral Joseph FOUDA. Parfait Mbapou a reconnu les faits et avoue avoir fait partie d’une « industrie du mal».
Parmi les personnes arrêtées dans cette affaire, figure un certain ALAIN EKASSI. Son nom avait été révélé pour la première fois dans l’affaire MARTINEZ ZOGO. Il a d’ailleurs été auditionné au tribunal militaire dans le cadre de cette affaire. Alain EKASSI et deux autres personnes : VAN SHAKAR et MBASSI ÉTIENNE faisaient office de « garde de corps » quelques semaines avant son enlèvement et son assassinat.
Alain EKASSI faisait d’ailleurs partie des dernières personnes ayant été en contact avec le journaliste quelques heures avant sa disparition.
ALAIN EKASSI est donc aux arrêts et sera présenté au tribunal militaire ce matin. Mais dans le cadre d’une accusation de faire partie d’un groupe d’arnaqueurs qui ont utilisé le nom du contre amiral pour perpétrer des crimes.