• C'est une affaire foncière similaire à celle de DIKOLO qui peut créer un soulèvement populaire
• Les populations sont abusivement expropriés de leurs terres alors qu'elles ont les titres fonciers
• Thierry Kinou Nana le préfet de cette localité piétine les directives du Premier Ministre et fait un passage en force pour installer des pylônes nocifs pour les riverains sous prétexte qu'ils seront indemnisés à la fin du projet
En effet, selon les informations parvenues à notre rédaction, les populations de Mehanda 1, une localité du Cameroun située dans le département de la Mefou-et-Afamba, région du Centre, ont été surpris de constater en février dernier que des personnes tierces sont passés poser les bornes, simultanément en posant des croix sur leurs maisons en les informant qu'ils sont sur le tracé de la ligne 225KV et que par conséquent ils vont déguerpir alors qu'ils ont des titres fonciers. Ladite ligne qui appartient à l'entreprise indienne KALTARU doit occuper 15 hectares. Le mois suivant les pylônes sont construits et se rapprochent dangereusement des maisons des riverains.
Chose curieuse, cette construction a eu lieu alors que ces derniers qui détiennent des titres fonciers, n'ont jamais été exproprié par un décret, comme le prévois la loi 85/09 du 4 juillet 1985. Décontenancés, ils ont tour à tour saisis toutes les autorités, en commençant par le sous-préfet préfet, le préfet, le gouverneur, le ministre des mines et plusieurs autre ministres, ainsi que le Premier Ministre
Après sa saisine, le Premier Ministre Joseph DION NGUTE a donc prescris par correspondance d'éviter les casses des maison et l'expropriation des terres, tout en proposant de deplacer ce projet du site querellé.
Mais, curieusement, en l'absence du gouverneur actuellement aux États-Unis, nous confie certains riverains, le Préfet de la Mefou-et-Afamba s'est rendu sur le site vendredi dire aux populationx que quoi qu'elles fassent, cette ligne la passera sur ce tracé, et qu'ils aillent demander au premier ministre de venir changer le tracé il voit. Thierry KINOU NANA a par la suite instruit à l'entreprise KALTARU, de reprendre immédiatement les travaux et de l'appeler en renfort si les populations s'opposent.
Le samedi l'entreprise KALTAPARU est arrivée aux environs de 9h, la population a fait un sit-in sur le site pour que les engins ne passent pas, le Préfet a envoyé une vingtaine de gendarmes lourdement armée et certains cagoulés, dirigés par le commandant de compagnie de Mfou, et appuyé des éléments de la brigade de gendarmerie de Nkolafamba. Le blocus a duré 3h de temps.
À l'arrivée des gendarmes, les populations ont essayé de filmer, mais certaines ont vu leur téléphone et les caméras des journaliste confisqués. Ces hommes en tenue ont essayé de pousser les populations à bout, espérant une réaction violente de leur part, ce qui allait déclencher des arrestation. Les populations malgré tout sont restés assis et calmes. Certains gendarmes ont essayé de les brutaliser mais ils n'ont pas réagis. Une femme enceinte a même été traînée à même et se trouve actuellement sous soins intensif.
L'intimidation ayant échoué, ils ont finalement ordonné à l'entreprise de renter avec les engins et ils sont tous rentrés. Depuis hier mardi et ce mercredi encore ils sont revenus cette fois-ci avec les camions anti émeutes. Tous ceux qui essayent de filmer sont interpelés et leurs téléphones arrachés.
Si rien n'est fait pour calmer les tensions, nous ne serons pas surpris que cette affaire prennent une autre tournure les jours à venir.
Affaire à suivre...