Si les faits sont exacts, c’est une gravité que les autorités ne doivent pas laisser impunie, comme le demande leur mission régalienne. Les compagnies de bus de voyage sont de plus en plus impliqués dans des décès liés aux accidents de la circulation. À un moment donné, il va falloir taper du poing sur la table, et de façon très rigoureuse.
Nous venons d’apprendre que la famille d’un étudiant porté disparu depuis deux (02) semaines, a finalement été mis au courant ce jour seulement, que le disparu est mort dans un accident de bus de l’agence Touristique Voyage qui a caché l’information.
L’activiste et lanceur d’alerte N’zui Manto écrit à cet effet : « Le fameux continent camerounais est en réalité un capharnaüm, un endroit de non droit où règne à volonté le chaos. Ce n’est pas la famille de ce pauvre jeune homme, mort depuis deux semaines lors d’un accident de bus dans lequel il se trouvait ».
En effet, « après plusieurs semaines sans des nouvelles de leur fils, étudiant à l’école nationale supérieure polytechnique de Maroua, la famille a reçu une information des camarades de leur enfant indiquant que ce dernier n’a pas mis pied à l’établissement depuis des jours ».
Immédiatement, « les parents se sont souvenus du bus de l’agence Touristique Voyage que leur fils avait emprunté le 21 septembre à Yaoundé pour se rendre à Maroua où il était censé aller à l’école ».
Rendus à l’agence Touristique, « la terrible rumeur leur sera confirmée : leur fils est mort dans un accident qui s’est produit depuis deux (02) semaines disent-ils à la falaise de Ngaoundéré. Une information qui avait été cachée au public jusqu’ici. Je vous laisse deviner l’émotion des parents. 2025, c’est demain », conclut la source.
Certainement pour éveiller les esprits des Camerounais et Camerounaises sur qui voter lors de l’élection présidentielle qui se profile.