Actualités of Friday, 14 February 2025

Source: www.camerounweb.com

Usurpateur avare : le portrait caché de Paul Biya

Je tiens à faire cette précision essentielle Je tiens à faire cette précision essentielle

Paul Biya fête ses 92 ans. Au moment où ses laudateurs lui jettent des fleurs et prient pour qu’il se présente pour la présidentielle de 2025, l’activiste Kand Owalski dresse un portrait peu flatteur de l’homme qui a dirigé le Cameroun depuis 4 décennies.

Je tiens à faire cette précision essentielle : Paul Biya et moi ne partageons aucun lien de sang, pas plus qu’une souche malade n’appartient à l’arbre qu’elle parasite. Il n’est ni mon père, ni mon oncle, ni une quelconque branche de mon lignage. Il n’est qu’un usurpateur vieillissant, agrippé comme une ronce à l’arbre du Cameroun, étouffant ses racines et pillant sa sève.

Depuis des décennies, cet employé indigne s'est arrogé le droit de gérer MON argent, l’argent de MON peuple, sans jamais nous demander la permission, sans jamais nous rendre de comptes. Il gouverne comme un squatteur avare, enfermé dans son palais d’illusions, distribuant les miettes d’un festin qu’il croit éternel.

Quand bien même aurait-il mérité de présider à nos destinées, il n’aurait été, aux yeux du peuple camerounais, qu’un simple employé sous contrat. Mais au lieu d’être un humble serviteur du pays, il s’est cru roi, oubliant que les trônes de papier brûlent à la première étincelle de la colère populaire. Son devoir était de travailler pour nous, ses employeurs légitimes, et de nous rendre des comptes, centime après centime, du trésor qu’il a dilapidé.

Il n’est pas un fils du combat, il n’a pas versé une goutte de sueur pour l’indépendance de cette nation qu’il s’est appropriée. Nommé dès 29 ans par les paternels français, il n’a jamais construit, jamais lutté, jamais sué pour ce pays. Il n’a fait que pactiser avec ceux qui vendaient le Cameroun à la découpe, troquant notre avenir contre un sceptre doré.

C’est lui qui a plongé nos frères anglophones dans un bain de feu et de larmes. C’est lui qui vous a inoculé la haine tribale comme un poison lent, vous enfermant dans des querelles archaïques, pendant que lui et les siens pillaient l’héritage de tous.

Alors tempêtez, éructez, menacez ! Votre agitation ne changera rien. Le Cameroun ne veut plus de ce monarque d’opérette, de ce chef comptable aux caisses vides, de ce roi nu. Son contrat est résilié, et vos hurlements n’empêcheront pas la marée du changement d’engloutir son règne.


63 ans de festin illégitime, 63 ans à sucer la moelle d’un pays exsangue. C’est terminé. Vous pouvez crier au tribalisme, gesticuler comme des pantins effarouchés. Le sablier est vide, l’histoire a tourné la page, et Biya n’y figure plus.

Vous voulez verser le sang ? Allez-y ! Mais sachez-le : dans cette rivière, vos enfants tomberont aux côtés des nôtres. Biya partira, que cela vous plaise ou non. Il est temps d’apprendre à vivre avec cette idée... ou d’aller vous pen...Dre. Si la dernière option correspond à votre dévolu, faites vite ! Fokou ferme actuellement ses portes au Cameroun. À ce rythme, vous devrez peut-être aller jusqu’au Gabon pour vous procurer une corde.