Actualités of Friday, 21 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Usurpation : voici Ndam Adamou, l’ex détenu de Kondengui devenu ‘commissaire principal’

Il s’agit du nommé Ndam Adamou alias Ewane. Il s’agit du nommé Ndam Adamou alias Ewane.

CamerounWeb vous le rapportait. La police a mis fin aux activités d’un faux commissaire principal opérant dans la ville de Foumban. Il s’agit du nommé Ndam Adamou alias Ewane. L’homme qui promettait promotions et autres avantages à ses victimes était un ancien détenu de la prison centrale de Kondengui. Selon les révélations du lanceur d’alerte N’zui Manto, il y a séjourné de 2007 à 2014 avant de se retrouver en train d’enseigner au lycée bilingue de Kouaba comme professeur de français et d’espagnol.

C’est d’ailleurs en complicité avec un de ses anciens collègues de cet établissement scolaire qu’il a monté son organisation criminelle. Ils auraient soutiré au total plus de 50 millions de francs CFA à leurs victimes qui attendent toujours leur promotion. CamerounWeb vous propose les faits relatés par N’zui Manto.


LE FAUX COMMISSAIRE PRINCIPAL DE FOUMBAN EST UN ANCIEN LOCATAIRE DE LA PRISON DE KONDENGUI.

Ndam Adamou alias Ewane séjourne à la prison de kondengui de 2007 à 2014. À sa sortie c'est au lycée bilingue de Koutaba que le génie se recycle en donnant des cours de français et espagnol. Puis apparaissent un matin sur ses épaules 6 étoiles faisant de lui un commissaire de police principal. Sous ses ordres son élément de confiance Ibrahim, professeur de géographie du même établissement où il fut en fonction jadis.
Le duo est accusé d'avoir perçu

-Plus de 20millions de fcfa contre des places dans la police camerounaise.
-Plus de 15 millions de fcfa contre des promesses d'affectation dans des commissariats.
-Plus de 20 millions de fcfa en pots de vin et autres avantages liés au grade de commissaire principal.

Capturé après un long règne, le commissaire de police principal Ewane était encore jusqu'hier en congés techniques dans une cellule du commissariat de sécurité publique de Foumban où ses subalternes ne sont pas sûrs de lui accorder la liberté conditionnelle pour la fête du Ramadan.