Le collège des avocats de Jean Pierre Amougou Belinga affirme n’avoir jamais reçu les résultats de la première autopsie

Véritable serpent de mer, l’affaire de l’assassinat de Martinez Zogo et chaque jour apporte de nouveaux développements. Le 24 mars 2023, le collectif d’avocats de la défense de Jean Pierre Amougou Belinga s’oppose à l’inhumation du journaliste et chef de chaîne d’amplitude FM et exige une autopsie légale. Cette information est contenue dans une correspondance adressée au Juge d’instruction près le tribunal militaire de Yaoundé, l’objet de cette correspondance : demande d’acte, ainsi il est écrit que depuis le 04 mars 2023, les avocats de Jean Pierre Amougou Belinga ont demandé une copie du dossier de l’enquête préliminaire, elle ne leur a pas toujours été transmise, malgré le fait qu’ils ont payé tous les frais. Une nouvelle autopsie qui pourrait clarifier les coups de pieds et les barres de fer assenés au défunt Martinez Zogo.

Le jour de la découverte du corps du corps du journaliste, le confrère Paul Daisy Biya avait publié ce qui selon lui était les résultats de l’autopsie qui mentionnait que Martinez Zogo a un pied cassé, des doigts coupés, il a reçu des décharges électriques, on lui a fait manger ses excréments, on lui a fait entrer une barre de fer dans l’un des orifices utiles pour besoin naturel. Le document des médecins légistes n’a jamais été rendu public. Les avocats de la défense ne l’ont jamais reçu. Voilà la première raison à laquelle s’oppose le collège d’avocat pour l’inhumation. Cette requête arrive au moment où l’un des membres du Commando de la Dgre ayant enlevé Martinez Zogo a indiqué l’avoir laissé en vie sans voir coupé sa langue ni faire rentrer un bâton dans son orifice. Des déclarations qui ne coïncident pas avec les résultats de l’autopsie publié par Paul Daisy Biya.
Le tribunal va-t-il accepter cette deuxième autopsie ? Seul le temps nous dira. Vivement la vérité.