Actualités of Monday, 11 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Véritable tragédie : 48 femmes mortes découvertes à Yaoundé

Assassinat des femmes Assassinat des femmes

La folie meurtrière a gagné beaucoup d’âmes dans le pays. Il ne se passe plus pratiquement de jour sans qu’on entende parler de meurtres, de viols, de vols ou de tout autre vice. Le Cameroun fait peur et des pays comme le Canada déconseillent à leurs citoyens de voyager dans le pays dirigé par Paul Biya.

Les temps sont sales pour les femmes qui sont de plus en plus assassinées. Il se murmure que la plupart d’entre elles sont des victimes des personnes mouillées à fond dans des affaires de vente d’organes humains.

Le média Griote fait le compte : « Meurtre de Suzanne Zamboue : au moins 48 femmes tuées en 193 jours au Cameroun. La capitale politique du Cameroun abrite de nouveau un homicide sur une femme, la victime est une enseignante, femme politique et épouse d’un politicien, tous deux membres du MRC, parti d’opposition », lit-on.

C’est en effet le sujet qui défraie la chronique ces derniers jours. L’épouse de l’homme politique Pascal Zamboue a été tuée au couteau dans son domicile. Elle a été retrouvée morte dans la nuit du mercredi 06 septembre 2023.

Le MRC a pris la parole pour dénoncer une « une cruauté animale ». Puisque selon le lanceur d’alerte Paul Chouta qui refait le film de la scène, Suzanne a eu « les pieds ligotés, égorgée et baignant dans une mare de sang ».

Le cadre du MRC Emmanuel Simh a une idée du mobile du crime : « Comme pour lui faire payer son engagement politique (engagement politique de Pascal Zamboue, ndlr), mercredi soir, des inconnus ont fait irruption dans leur domicile et ont froidement assassiné son épouse… ».

Griote garantit qu’à date, « nous enregistrons quarante-huit (48) féminicides en l’espace de 193 jours. La ville de Yaoundé est réputée maillot jaune des homicides sur les femmes, le meurtre de Suzanne Zamboue succède à plusieurs autres dont celui de la comptable Mbiada Tchuissi Patricia au petit matin du 22 août et dont des suspects avaient par la suite été interpellés, mais hors de la capitale politique, le meurtre de l’enseignante suit ceux de deux autres femmes ayant eu lieu en ce début de semaine dernière au Sud-Ouest dans le cadre de la crise anglophone ».

Voilà qui devrait ouvrir les yeux de beaucoup de personnes et amener à davantage de prudence dans les rues, surtout en pleine rue.