Le Camerounais Luc Privatte Noubissi fait depuis quelques jours, la Une des journaux au Canada. Immigré dans ce pays, tout comme de nombreux autres africains, il a contaminé le VIH à sa copine. La justice l'accuse d'avoir sciemment transmis la maladie avec cette femme qui l'aimait tant.
"Luc Privatte Noubissi disait avoir appris, dans son pays natal, que le VIH n’existait pas. L’homme de 31 ans avait plaidé coupable, à la fin 2023, d’avoir causé des blessures à une femme par sa négligence criminelle et d’avoir communiqué avec elle à trois reprises, alors que cela lui était interdit. Il espérait s’en tirer avec deux ans de détention à domicile, tandis que la Couronne réclamait près de quatre ans de pénitencier. Selon le droit canadien, une personne est tenue de révéler sa séropositivité à son partenaire avant une relation sexuelle", lit-on dans un article publié par un journal canadien.
"La rencontre entre Luc Privatte Noubissi et la victime remonte à une dizaine d’années. Même s’il se sait porteur du VIH, l’homme ment à cette dernière en falsifiant ses résultats médicaux. De plus, il décide de ne pas prendre ses médicaments et d’avoir de multiples relations sexuelles non protégées avec la victime. Quelques mois plus tard, la jeune femme souffre de graves problèmes respiratoires. Hospitalisée pendant plus d’un mois, elle apprend qu’elle est porteuse du VIH. Noubissi en profite pour disparaître de sa vie", ajoute le journal.
Cette affaire rappelle une autre qui a fait grand bruit en Europe, il y a quelques années. Il s'agit de l'affaire Simon Mal, l’exilé politique camerounais devenu distributeur de VIH SIDA en Pologne. Simon Mokele Njie a, selon la presse polonaise à l'époque, infecté des dizaines de femmes en Europe et a contribué à travers cet acte, à la propagation du sida sur le continent européen.