Actualités of Wednesday, 27 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Vaccination Covid-19: le Cameroun manque 'cruellement' de doses !

Manque de doses de vaccin au Cameroun Manque de doses de vaccin au Cameroun


• La troisième phase de vaccination nationale contre la COVID-19 vient d’être reportée

• Elle devrait se tenir du 27 au 31 octobre

• Cela est dû à un manque de doses de vaccins



Le Cameroun devrait entamer sa troisième phase de vaccination nationale contre la COVID-19 entre le 27 au 31 octobre. C’est ce qu’avait indiqué le ministre de la Santé publique du pays, Manaouda Malachie. Cette phase devrait concerner essentiellement les jeunes. Mais visiblement, cette opération ne peut plus se tenir à la date indiquée, faute de disponibilité de dose.

"La vaccination aura lieu dans les établissements de santé et dans d'autres espaces publics dans les communautés telles que les églises, les mosquées, les chasses, les institutions administratives et les entreprises. La stratégie du porte-à-porte sera également utilisée pour servir la population au pays", avait indiqué M. Malachie dans une déclaration rendue publique le 14 octobre dernier, soulignant que la population doit adhérer massivement à la campagne de vaccination "pour arrêter la résurgence de la pandémie" dans le pays.

Aux dernières nouvelles, cette troisième campagne intensive de vaccination contre le coronavirus a été «reportée pour la période du 17 au 21 novembre 2021». L’annonce a été faite mardi 26 par le ministre de la santé, Malachie Manaouda.
Mais pourquoi ce report ? Les officielles n’ont pas communiqué sur les raisons ni les motivations. Mais, à en croire des sources proches du Programme Elargi de vaccination (PEV), cette situation est due au manque de doses pouvant suffire à couvrir cette la période.

Le Cameroun veut vacciner 60% de la population ciblée d'ici janvier 2023, mais au 22 septembre, seulement 0,9 % de la population avait déjà été vaccinée, selon les chiffres du Programme élargi de vaccination. Aussi, l’on ne pourra pas passer sous silence toute la polémique née de la tentative des autorités de rendre obligatoire le passe vaccinal dans le pays. Ce qui a provoqué une levée de boucliers au sein de la société notamment chez les corps constitués comme les avocats, les enseignants et les médecins.