Actualités of Tuesday, 5 March 2024

Source: www.camerounweb.com

Vandalisme : Samuel Eto'o touché à Yaoundé

La statut de Samuel Eto'o vendalisée La statut de Samuel Eto'o vendalisée

L'effigie de Samuel Eto'o, président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) et légende du football national, a été la cible d'un acte de vandalisme ce lundi 4 mars. Des images circulant sur les réseaux sociaux montrent le monument, érigé il y a quatre ans à Yaoundé 6, en partie détruit.


Les raisons de cet acte restent inconnues. La mairie de Yaoundé 6 n'a pas encore communiqué sur l'incident. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que le monument est vandalisé : il avait déjà perdu son bras gauche il y a quelques temps.


L'image de Samuel Eto'o s'est détériorée depuis son élection à la tête de la Fecafoot. Certains critiques l'accusent de gestion opaque et de manque de résultats. L'érection d'un monument à son effigie de son vivant avait d'ailleurs suscité la controverse.


Cet acte de vandalisme soulève plusieurs questions. Est-ce une simple attaque contre un monument ou une manifestation de la désapprobation envers la gestion de Samuel Eto'o à la Fecafoot ? La destruction d'un symbole sportif national est-elle justifiable ?


Cet incident met en lumière la complexité de la perception de Samuel Eto'o au Cameroun. Icône nationale adulée par certains, il est aussi contesté par d'autres. La statue vandalisée symbolise désormais cette division et questionne la place des héros dans une société en constante évolution.


Au-delà de l'acte de vandalisme en lui-même, il est important de réfléchir aux motivations qui l'ont sous-tendu. Cet incident est une occasion pour le Cameroun d'engager un dialogue constructif sur la place des monuments commémoratifs, le rôle des héros nationaux et la gestion du sport dans le pays.


Le monument de Samuel Eto'o sera-t-il restauré ? La question reste ouverte. En attendant, cet acte de vandalisme laisse un goût amer et pose des questions importantes sur la place des figures emblématiques dans la société camerounaise.