• Amougou Bélinga peut désormais sortir du territoire camerounais

• Ve mercredi il est même à Paris pour une réunion d'affaire

• Ceci sur l'instruction personnelle de Paul Biya

L'on l'avait annoncé mort, enterré et même en route pour Kondengui, lorsque le patron du groupe l'Anecdote, société propriétaire de Vision4 a été humilié à l'aéroport il y a quelques jours devant sa famille.


L'homme d'affaire avait été empêché de quitter le territoire et il n'a même pas été informé d'une ouverture d'enquête contre lui. Pire, les motifs de cette interdiction de sortie qui ont même conduit la police à lui retirer son passeport ne lui ont pas été notifiées.

Derrière cette humiliation claire et flagrante, beaucoup voyaient le DGSN Martin Mbarga Nguelé avec qui le zomloa a eu une brouille dans le passé et qui, malgré les tentatives de réconciliation a toujours gardé une haine contre Amougou Belinga, attendant gentiment le jour ou il pourrait vraiment savourer sa vengeance.

Mais il faut croire que le patron de la police n'agissait pas de lui même. Il semblerait qu'il exécuterait un ordre de la présidence qu'on a très vite attribué à Paul Biya. Or, Amougou Bélinga était la cible d'une violente guerre entre le SGPR Ferdinand Ngoh Ngoh et le DCC Mvodo Aloyo.

Le SGPR et le DGSN seraient d'après certaines sources derrière cette tentative presque réussi, d'humiliation du président du group l'Anecdote.


Bataille gagnée, Laurent Esso et Mvodo Ayolo à la manœuvre


Depuis qu'il a été interdit de quitter le Cameroun, Amougou Belinga n'a pas cessé de multiplier des coups de fils , notamment à l'un de ses parrains de fil Laurent Esson des officiers de l'armée, des renseignements et même au DCC Mvodo Ayolo, avec qui il a toujours eu de très bonne relations. La vengeance se préparait

D'après nous sources, le magnat des médias a eu vent d'un rouleau compresseur déployés par quelques membres du sérial sur lui. Habitué à recevoir
des coups et à en donner, l'homme n'était pas bien sûr la cible principale. Il a multipliés des dizaines d'appels depuis le 15 janvier dernier à quelques amis et parrains au sein du régime de Yaoundé.

"Le Zomloa a appelé le ministre Laurent Esso et d'autres officiers supérieurs de l'armée qui ont réussi à lui dire ce qui lui est reproché et les personnes qui sont derrière cette humiliation qui lui a été infligée il y a quelques jours", confie une source proche du patron du groupe l'Anecdote à la rédaction de CamerounWeb.


"Apparemment Paul Biya est très fâché, mais il n'était pas derrière l'interdiction d la sortie du territoire du patron", ajoute notre source qui affirme que les exécutants, ainsi que les donneurs de l'ordre ne perdent rien pour répondre de leurs actes.

Derrière la levée de suspension de l'interdiction de vol d'Amogou Bélinga se cacherait l'intervention de Mvodo Ayolo, et surtout du président centrafricain Faustin Archange Touadéra qui compte le président du groupe l'Anecdote parmi ses plus proches amis. Nous reviendrons sur le rôle joué par le président centrafricain dans la levée de l'interdiction de sortir du Cameroun de Bélinga.


Le message de sa 3è femme à ses ennemis


Dans une publication une semaine avant la levée de l'interdiction de voyage, Melissa Amougou Belinga, 3è épouse de l'homme d'affaires fait allusion aux problèmes qu'a eu son mari il y a quelques jours.

Mélissa que le PDG du groupe l'anecdote a épousé seulement il y a au mois 3 mois a fait des allusions à qui peut comprendre. Comme pour dire à ceux qui s'inquiètent pour son mari et elles qu'ils vont bien. Et surtout que le tout puissant Zomloa des Zomloa est toujours un homme puissant et 'redouté'.


"Vendredi en jaune, loin des idées arrêtées sur cette couleur qui parfois fait des mécontents. Une couleur redoutée quand les Lions descendent dans
l'arène, mais aussi ailleurs quand on évoque des gilets… Pourtant, associé à la joie, à la bonne humeur, au rayonnement, au bien-être voire à l'idéalisme, le jaune est tout aussi vif et stimulant; une teinte représentant également la connaissance, le savoir et même la science. Alors je vous souhaite un happy yellow week-end mes chers (ères)", avait écrit Melissa Amougou Belinga