Actualités of Wednesday, 7 June 2023

Source: www.camerounweb.com

Verdict au tribunal : Amougou Belinga de nouveau devant le juge, les nouvelles ne sont pas bonnes

Ainsi donc l'affaire retourne à la Cour d'Appel. Ainsi donc l'affaire retourne à la Cour d'Appel.

Ce n'est pas encore bouclé. Dans le cadre de l'affaire de tentative d'extorsion de fonds auprès de Jean-Pierre Amougou Belinga par des inspecteurs du fisc camerounais, le juge avait tranché en faveur de l'homme d'affaires patron du groupe l'Anecdote et de Vision 4.

En effet, les accusés ont été condamnés différemment. Emeline Mvogo, cheffe du centre régional des impôts du Centre et grande figure du sextuor d’agents, a été condamnée à « un an d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans et deux millions FCFA ». Tandis ses coaccusés ont eux écopé de « six mois d’emprisonnement avec sursis pendant trois ans et 1,5 million d’amende ». En plus, Ils doivent totalement remettre aux plaignants , la somme de « 250 millions FCFA au titre de dommages et intérêts ».

Mais l'accusation ne compte pas en rester là et annonce faire appel. De quoi gâcher la victoire de Jean-Pierre qui se trouve rappelons le dans les murs de la prison principale de Yaoundé Kondengui.

En effet, alors déclarés coupables de « concussion » et de « corruption active », les six agents des impôts en conflit avec la société d’Amougou Belinga vont faire appel de leur condamnation, annonce leur avocat.

« Ils [les cadres de la Dgi, ndlr], ne sont pas satisfaits de la décision. Ils nous ont demandé de relever appel. Cette condamnation avec sursis explique que les faits dont on les reproche… Nous ferons appel à toutes les technicités pour démontrer que nos clients n’ont commis aucune infraction », annonce au micro de Canal 2, Oumar Ali, l’avocat des six agents de la Direction générale des Impôts, en conflit avec Vision 4 S.A, la télévision détenue par Jean Pierre Amougou Belinga. Ces agents d’impôts ont été déclarés coupables le 2 juin dernier par le tribunal de grandes instances du Mfoundi, de « concussion » et de « corruption active ».

Ainsi donc l'affaire retourne à la Cour d'Appel. Nous y reviendrons.