C’était le 09 février dernier à l’ouverture de l’exposition au féminin présidée par le ministre des Arts et de la culture et l’Ambassadeur de France au Cameroun représenté.
« Une exposition collective des femmes artistes. Les femmes sont considérées comme étant des êtres précieux et délicats dont l’importance est incommensurable car elles sont source de vie et mère de l’humanité », a rappelé le patron des Arts et de la culture. Il a poursuivi la célébration de la femme en exprimant toute sa reconnaissance lorsqu’à travers un évènement mémorable comme Memoria, « les femmes artistes talentueuses, créatives, acceptent de mettre leur génie à contribution pour repenser le monde, transmettre les illuminations, les inspirations, les créations originales fluctuantes que nos regards et impressions ne pourront altérer, ni la pureté, ni l’originalité, ni la multiplicité et l’intensité des sens ». C’est donc avec beaucoup d’admiration, a-t-il confié, qu’il célèbre la cérémonie de vernissage organisée au Musée national. Il en d’ailleurs poursuivi avec ce chapelet d’éloges envers la femme artiste en rappelant « leur rare mérite » et les a encouragées à persévérer dans leurs efforts de toujours tendre vers le mieux-être et le pouvoir plus artistique et culturel. « L’Afrique et le Cameroun sont fiers de vous. Vous êtes par vos œuvres des modèles dont la vitalité et la créativité assurent la parturition et la promotion des œuvres de référence et participent à la permanence du rayonnement des œuvres des arts et de la culture en Afrique et dans le monde », a-t-il déclaré révélant tout son optimisme pour l’art au féminin. D’emblée, il a reconnu que le sous-secteur culturel était résilient car « malgré les répercussions négatives des crises successives, que sont entre autres, celles économique, sécuritaire, sanitaire à Covid-19 et j’en passe, qui ont négativement impacté et sinistré les activités du sous-secteur Art et culture, les femmes artistes, cette fois, à travers l’exposition Memoria, contribuent avec courage à la relance des activités de ce sous-secteur ». Memoria, a-t-il rappelé naît du focus femmes de la saison culturelle Africa 2020 après Bordeaux en France en 2021 ; Abidjan en Côte d’Ivoire en 2022 et est organisé à Yaoundé en 2023 grâce à la collaboration dynamique entre les responsables de l’Institut français et ceux du Musée national du Cameroun. Il a du reste au nom gouvernement du Cameroun, à travers le ministère des Arts et de la culture, remercié l’ambassade de France pour « cette impulsion donnée à cette coopération complémentaire et fructueuse entre les institutions culturelles en vue du développement du dialogue constructif entre les peuples et l’enrichissement des cultures ». Faut-il le rappeler, le Musée national est logé dans l’ancien palais présidentiel depuis le 17 novembre 1988 et accueille l’exposition Memoria du 10 février au 31 juillet 2023. Selon Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, cette exposition « dans ce lieu mythique » est plein de symbole pour les Camerounais. Il vient matérialiser la vision du chef de l’Etat : « c’est notre conviction que toutes les cultures recèlent et secrètent des valeurs positives qu’il convient d’explorer et de promouvoir au bénéfice de toute l’humanité. » Au nombre des artistes présentes à Memoria, on peut citer entre autres : Barbara Asei Dantoni, Ruth Belinga, Aurélie Djiena, Beya Gille Gacha, Justine Gaga, Roxane Mbanga, Elsa M’Bala, Grâce Dorothée Tong, Kristine Tsala, Charlotte Yonga et Josèfa Ntjam, toutes du Cameroun ; Enam Gbewonyo et Na Chainkua Reindorf du Ghana ; Gosette Lubondo de la Rdc ; Carine Mansan Chowanek de la Côte d’Ivoire ; Georgina Maxim du Zimbabwé et Tuli Mekondjo de la Namibie.