Actualités of Tuesday, 15 March 2022

Source: www.camerounweb.com

Vers l’augmentation des prix du taxi au Cameroun

Ils revendiquent l’augmentation des prix du taxi Ils revendiquent l’augmentation des prix du taxi

Une quinzaine de syndicats de taximen menacent

Ils revendiquent l’augmentation des prix du taxi

Ils ont donné jusqu’au le 29 mars prochain

Des nouvelles revendications pourront s’ajouter à celles qui sont déjà en cours au Cameroun actuellement. Après la grève des enseignants et celles des médecins annoncées, voici celle des personnels du secteur des transports qui pointe à l’horizon. Depuis quelques jours, une quinzaine de syndicats de taximen menacent de débrayer dès le 29 mars prochain si le gouvernement n’accède pas à leurs revendications. La plus importante est l’augmentation des prix du taxi. Actuellement de 250 FCFA le jour et de 300 FCFA la nuit, les syndicalistes souhaitent qu’ils passent à 300 FCFA le jour et à 350 FCFA la nuit. Ils expliquent que cette augmentation va aider les taximen à lutter contre la vie chère.

« Un chauffeur de taxi a un salaire de près de 20 000 à 25 000 FCFA par mois. La location d’une chambre coûte 15 000 FCFA, le studio lui est évalué à 30 000 FCFA. Les chauffeurs se débrouillaient à vivre avec le reste de leur paye. Mais maintenant, les prix des denrées ont augmenté sur le marché alors que nos revenus n’ont pas bougé. Il y a la bagarre entre nous et nos épouses parce qu’on ne parvient plus à “rationner” à cause de cette inflation », explique Patrice Samen, le président de la Fédération nationale des syndicats des chauffeurs professionnels du Cameroun (FNSPC).

Cette fédération qui réunit plusieurs syndicats, signataires du préavis de grève, demande en plus que le gouvernement revoit à la baisse le prix des huiles de vidange de moteur des véhicules. « Les prix sont en train d’augmenter. C’est catastrophique », commente Patrice Samen.

Il ajoute que le gouvernement doit aussi lutter contre le transport routier clandestin : « ils nous empêchent de travailler ». Tout comme Patrice Samen se plaint des tracasseries policières et du mauvais état des routes.
Pour le moment, le gouvernement ne s’est pas encore prononcé. « On connaît notre gouvernement. Ils vont attendre trois jours avant le début de la grève pour nous appeler afin de faire le dilatoire. Mais nous sommes fatigués de ces méthodes », prévient Patrice Samen.