S’il y’a quelque chose à retenir de la conférence de presse du 12 juillet dernier donnée par Laurent Esso le Ministre de la Justice (MINJUSTICE), Garde des Sceaux, c’est que la grâce présidentielle dont la Franco-Camerounaise Lydienne Yen Eyoum a bénéficié ne la décharge pas de ses chefs d’accusation.

Le sujet a suscité moult remous autant dans le corps des hommes de lois que chez celui des politiques. L’un des points qui jusqu’ici étaient au centre des débats: la récupération de la somme détournée pour laquelle l’avocate a été poursuivie par la justice camerounaise.

A ce propos, le Quotidien de l’Émergence édition du 13 juillet 2016 souligne que «selon Laurent Esso, le Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, l’avocate franco-camerounaise doit rembourser la somme de plus d’un milliard de FCFA qu’elle avait empochés lors d’un recouvrement dans les comptes de la Société Générale de Banques du Cameroun».

Le quotidien rapporte que Laurent Esso a déclaré que «la décision qui a été prononcée à l’encontre de Me Lydienne Yen Eyoum a ordonné la confiscation de ses biens. Donc l’exécution de cette décision doit nous permettre de procéder à la récupération de certaines sommes d’argent qui ont été emportées».

Toutefois le quotidien se demande ce qui va être fait s’il s’avère que le montant des biens saisis est en deçà de la somme réclamée. «Le Garde des sceaux ajoute qu’«une fois qu’on a fini d’exécuter la décision de la justice, si les montants réclamés ne sont pas remplis alors des procédures civiles seront engagées pour nous permettre de récupérer le montant restant. Les autres biens qui n’ont pas été saisis vont faire l’objet de poursuites civiles».