Le quotidien national bilingue Cameroon TribuneCameroon Tribune lance cette semaine une série pour expliquer les nouvelles dispositions de la loi. Dix articles seront passés au peigne fin. Des juristes en expliqueront la portée.
Le Code pénal a encore fait courir du monde en fin de semaine dernière au cercle municipal de Yaoundé. Le ministre de la Promotion de la femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena Ondoua, a invité les associations féminines, les femmes de loi, les intellectuelles et les hauts responsables femmes à venir s’imprégner des dispositions les concernant, lors d’une rencontre de présentation du nouveau document. Dans la rue, le Code pénal n’alimente pas seulement les débats, il est devenu un fonds de commerce dont les copies se vendent et s’arrachent comme des bouts de pain. C’est dire que le sujet accroche encore.
Le Code pénal révisé a ses défenseurs et ses pourfendeurs. D’aucuns estiment que c’est un document moderne pour l’appareil judiciaire du Cameroun. D’autres soutiennent que c’est une pièce sur mesure pour protéger les plus forts. Et la promulgation par le chef de l’Etat de ce document le 12 juillet dernier n’a fait que raviver le débat de part et d’autre.
Le sujet sur le Code pénal intéresse les jeunes, les vieux, les femmes, les mineurs, les investisseurs, bref, tout le monde. Et les oreilles restent toujours tendues depuis plus de deux mois que le sujet fait les choux gras de la presse. Comment ne le serait-il pas ? On ne peut pas prétendre avoir tout dit des 372 articles de ce document, malgré les tonnes d’encre et de salive qui ont déjà coulé sur plusieurs de ses dispositions : la filouterie des loyers, la fraude et la corruption, l’adultère, le harcèlement sexuel, l’adultère, l’expulsion du domicile conjugal, la mendicité, le droit de manifester, les mutilations génitales, etc.
Dans sa mission d’information, votre journal revient sur le sujet dans une série qui commence demain. La série marquera un arrêt sur dix nouvelles dispositions qui touchent la vie quotidienne de la population. Pour chacune des dispositions, La parole sera donnée à un juriste pour expliquer et relever les avancées.