L’offre énergétique au Cameroun qui couvre 49% des besoins de la population devrait s’améliorer cette année, avec la mise en place des nouvelles unités de production, la réhabilitation des infrastructures et l’introduction des nouveaux procédés de production, indique la société Enegy of Cameroon (ENEO), le concessionnaire du service d’électricité.

Après la mise en service le 28 avril dernier de la centrale au gaz naturel de Logbaba-Bassa, dans la banlieue de Douala d’une puissance de 50 megawatts (mw) en vue de renforcer l’ensemble du Réseau interconnecté Sud (RIS) qui couvre la grande partie méridionale du pays, les responsables de cette entreprise ont annoncé d’autres projets imminents.

Dans cette perspective, a précisé le directeur général de ENEO Joel Nana Kontchou, les villes de Ngaoundal dans la partie septenrionale du pays, plus précisément dans la région de l’Adamaoua, et d’Abong-Mbang dans la région de l’Est, seront dotées de nouvelles infrastructures combinant plusieurs techniques, en l’occurrence, le solaire et le thermique.

En plus de l’expérience du solaire dans la région de l’Ouest, l’on peut compter sur la réhabilitation des barrages hydroélectriques de Song-loulou et d’Edéa dans le Littoral, Lagdo au Nord, ce qui devrait améliorer la capacité de production de l’électricité au Cameroun, au moment où les coupures d’électricité ont connu une baisse sensible.

Pour cette année, le conseil d’administration de ENEO a approuvé un budget d’investissements de 37,5 milliards de francs CFA, dont 20,5 milliards de francs CFA consacrés au renouvellement et à la modernisation des ouvrages de distribution et de transport, ce qui devrait réduire les 40 pour cent des pertes de la puissance installée.

Ces infrastructures sont de nature à améliorer la couverture des administrations et des ménages en électricité dans un contexte où la demande en électricité croit en moyenne de 8% à 10% par an.