Suite à la récente sanction infligée par la Confédération Africaine de Football (CAF) à Samuel Eto'o, Jean-Bruno Tagne, ancien directeur de campagne du président de la FECAFOOT, livre une analyse sans concession de la situation.
Bien qu'Eto'o ait échappé à une suspension de toute activité liée au football, Tagne estime qu'il n'y a "pas de quoi pavoiser". L'amende de 200 000 dollars et surtout la condamnation pour "violation grave des principes d'éthique, d'intégrité et de sportivité" constituent, selon lui, une tache indélébile sur la réputation de l'ancien footballeur.

Pour Tagne, cette sanction équivaut à une "grave souillure" qui disqualifie sérieusement Eto'o. Il souligne l'ironie de la situation : "Où trouvera-t-il encore la force de faire ses saillies verbales sur la morale devant des dirigeants sportifs jamais condamnés alors que lui traîne une condamnation pour une grave faute d'éthique, d'intégrité et de sportivité ?"

L'ancien directeur de campagne conseille à Eto'o et à ses soutiens de faire preuve de discrétion face à cette situation. Il suggère que l'ex-attaquant semble avoir "compris l'infamie de l'affaire".

Tagne va jusqu'à affirmer que le jury disciplinaire de la CAF a, "sans le dire" et "avec une certaine pudeur due au rang du prévenu", mis un terme à la carrière de dirigeant d'Eto'o. Il exhorte ce dernier à "en prendre acte", estimant que ce serait "salutaire pour la morale publique".

Cette analyse sans concession de Jean-Bruno Tagne, figure respectée du football camerounais, pourrait avoir un impact significatif sur la perception publique de la sanction d'Eto'o et sur son avenir dans les instances dirigeantes du football.