Kidnappé devant une gendarmerie mardi dernier, Martinez Zogo a été retrouvé ce dimanche matin aux aurores mort assassiné avec son corps en état de décomposition.
Pourtant, le lieu où son enlèvement a été orchestré est un lieu de la la ville de Yaoundé qui est quadrillée par des caméras de surveillance. Mais personne pour l’instant n’est en mesure de dire qui sont les responsables de cette opération.
Plusieurs autorités se sont indignées du sort infligé au confrère. Pour Cabral Libii, « dans un pays de droit et en plein jour, un homme de média est enlevé, torturé et froidement assassiné dans la plus abjecte indifférence et inadmissible veulerie des autorités et forces de sécurité publiques.
Un niveau choquant sur l’échelle de la barbarie de ce régime vient d’être franchi. Comment peut-on prendre en otage les vies des camerounais pour des luttes sauvages pour le contrôle des opinions et de l’héritage de ce pays ? Qui sera le prochain sur la liste des sacrifiés de leur ignoble guerre des clans ?
On ne peut plus continuer comme ça. On ne peut plus assister les bras croisés à la lente décomposition de notre pays. Quelques soient nos chapelles politiques et nos divergences d’opinion, j’appelle tous les camerounais à faire un arrêt pour le recueillement et le soutien en la mémoire de Martinez Zogo.
J’invite les camerounais à affluer spontanément au domicile du défunt pour apporter du soutien à sa famille dans cette dure épreuve. Par ailleurs, je demande aux autorités de rendre public sans délais les résultats de l’enquête de ce meurtre sauvage. »
C'est le même sentiment qui anime Rebecca Enonchong qui a partagé la dernière emission du confrère, une chronique à retrouver en dessous.