Actualités of Wednesday, 25 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Vidéo de masturbation du préfet Patrick Abena: voici quand et comment il a été piégé comme un débutant

Voici comment le sous-préfet a été piégé Voici comment le sous-préfet a été piégé

Les vidéos d'un homme (visiblement le sous-préfet Jean Patrick Abena) en train de se masturber devant une camera ont fait irruption sur les réseaux sociaux, obligeant l'autorité à réagir via les réseaux sociaux.

Bien entendu, Jean Patrick Abena affirme que les vidéos qui ont été publiés, sont des montages bien réussis. Il affirme par ailleurs que ses différents comptes sociaux ont fait l'objet de plusieurs tentatives de piratages.

Selon le lanceur d'alertes Nzui Manto, le sous-préfet ment. L'homme dans la vidéo qui était en train de se donner du plaisir en regardant (selon lui) en direct, une femme en train de se masturber aussi, est bel et bien Patrick Abena.

"Monsieur le sous-préfet, vous ne dites pas la vérité. Vos différents comptes dans les réseaux sociaux n’ont jamais fait l’objet d’un quelconque piratage.
Un escroc ouest-africain (Bénin ou Côte d’Ivoire) s’est fait passer pour une demoiselle en utilisant un faux profil. Présent dans votre liste d’amis sur Facebook le faux profil que vous croyiez être Madonna a échangé avec vous pendant de nombreux jours réussissant à vous amadouiller. Monsieur le chef de terre, qui ne résisterait pas devant une paire de jambes bien jaune ?
Vous vous êtes donnés rdv pour une partie chaude par appel vidéo. En tenue d’Adam et Ève vous étiez convaincu qu’au bout du fil cette femme caressant ses nichons et frottant son bas-ventre était celle présente dans votre liste d’amis. Sauf qu’il s’agit d’un court extrait d’une vidéo pornographique que l’escroc avait téléchargé depuis un site pour adultes puis diffusée lors de votre appel vidéo", écrit le lanceur d'alertes.

"Ce que vous ignoriez également est qu’il enregistrait vos ébats. Et plus tard vous découvriez le piège dans lequel vous étiez tombé ! l’escroc vous a fait chanter ,vous lui aviez versé de l’argent mais à chaque fois il revenait et en voulait plus ! Le 14 juillet de cette année vous faisiez cette publication en essayant d’anticiper la situation et surtout de préparer l’opinion publique sur des prétendus pirates qui se seraient emparés de vos comptes. Il y’a un journaliste sportif au Cameroun qui a connu le même scénario et s’est rapproché de moi pour m’expliquer son calvaire. Je lui ai conseillé de changer de numéro. Chaque fois que ce journaliste entend le mot « sextape » dans les réseaux il est à deux doigt de s’évanouir", renchérit Nzui.