• Les populations pâtissent de la flambée des prix au Cameroun

• Elles sont au bout de l’implosion

• Les hommes de Dieu interviennent

La cherté de la vie, malgré les décisions gouvernementales prises, continue de gagner du terrain. Les populations pauvres ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts pendant que les ménages riches se la coulent douce. La gravité de la situation a eu le mérite d’interpeller rapidement les hommes de Dieu. Après une récente rencontre au cours de laquelle ils ont analysé la situation et échangé sur les pistes de solutions à privilégier, ces hommes de Dieu font une demande à l’Etat dirigé par Paul Biya.

En effet, les hommes de Dieu de l’église catholique romaine se sont réunis à Mwole les 26 et 27 avril 2022, le temps de la 47ème assemblée plénière de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun, renseigne actucameroun.com.

Ils invitent le gouvernement à écouter les cris du peuple et à faire arrêter la montée de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du pays.

Le premier à s’exprimer à Monseigneur Abraham Kome, l’évêque de Bafang et ancien président en exercice de la Conférence épiscopale nationale. Celui-ci dénonce la flambée des prix des produits de première nécessité et la montée du tribalisme. Outre cela, il regrette la mauvaise qualité de l’eau potable à l’origine de plusieurs maladies au Cameroun.

Depuis quelques jours, les Camerounais font face à la flambée des prix des produits de premières nécessité ainsi que la montée vertigineuse d’un tribalisme et une haine visant à opposer les pauvres aux autres. D’autres formes d’injustice sociales sont le lot quotidien des citoyens. Le manque d’eau potable met considérablement la vie des populations en danger. Vivre c’est autre choses que survivre.

A son tour, l’archevêque de Yaoundé Monseigneur Jean Mbarga a demandé aux dirigeants de ne pas prendre à la légère la situation.

Nous devons actualiser nos idées. Nous étions tout récemment à Mariemberg afin d’orienter nos énergies spirituelles dans la conquête de la paix et du vivre-ensemble au Cameroun. Nous ne pouvons pas quand même ignorer que cette année, c’est le cinquantenaire de l’unité nationale. C’est pourquoi nous appelons à la communion de tous les Camerounais. Il y a des enjeux sociaux importants ; c’est pourquoi on en parle.