Au Togo de Faure Gnassingbé, à partir du 1er janvier 2023, le Salaire minimum interprofessionnel garanti passe désormais, de 35 000 F CFA à 52 500 FCFA contrairement au Cameroun de Paul Biya où il est maintenu à 36.000 FCFA.
Dans l'application de cette nouvelle disposition, Faure Gnassingbé et son exécutif rassure quand à la disponibilité du gouvernement à accompagner les entreprises après l’adoption de cette nouvelle mesure.
« Le gouvernement ne met pas le couteau sur la gorge des entreprises. Le gouvernement les accompagne plutôt. Le Chef de l’État a annoncé l’exonération de la part patronale des primes d’assurance. Ce qui veut dire que l’on augmente le SMIG, mais le gouvernement fait en sorte que les entreprises puissent avoir moins de charges pour assurer le paiement de ce salaire. Mais il faut savoir aussi qu’en marge des différentes exonérations des taxes et des impôts, c’est un effort collectif.
Pour s’assurer de l’effectivité de cette mesure, la première des choses, c’est d’en appeler au bon sens. La seconde des choses, c’est que le gouvernement ne partira pas dans chaque entreprise pour vérifier si le SMIG est respecté. Aujourd’hui, il s’agit d’un droit. Et un droit se revendique. Le gouvernement continuera à accompagner les entreprises pour que l’annonce soit effective et que cette augmentation du SMIG ne tire pas les entreprises vers le bas. Mais le gouvernement restera attentif et vigilant sur l’application de cette nouvelle mesure (…) » a indiqué l'un des ministre du gouvernement togolais après l'annonce de cette nouvelle disposition.
Au Cameroun, la vie étant de plus en plus chère, le gouvernement reste silencieux. D'ailleurs le prix du carburant a été revu à la hausse, malgré cette disposition, une grave pénurie se fait sentir sur plusieurs points du pays.