L'ancien milieu de terrain des Lions Indomptables, Alexandre Song, a récemment partagé des souvenirs poignants de ses débuts dans le football professionnel, révélant les difficultés financières qu'il a dû surmonter.
Dans une déclaration touchante, Song a révélé : "Je gagnais 49 euros tous les mois quand j'étais au centre de formation." Cette somme dérisoire illustre les défis auxquels sont confrontés de nombreux jeunes footballeurs en début de carrière, particulièrement ceux originaires de pays en développement.
Le joueur a souligné le rôle crucial de sa femme durant cette période difficile. "J'ai eu la chance de connaître ma femme à cette époque. Quand son père lui envoyait un peu d'argent, elle en prélevait une partie pour me la donner," a-t-il confié avec gratitude.
Song a également évoqué les responsabilités qui pesaient sur ses épaules en tant qu'aîné de sa famille. "Je suis le premier garçon, le premier fils comme on dit chez nous en Afrique. C'est toi le chef de famille," a-t-il expliqué, soulignant les attentes culturelles qui s'ajoutaient à sa pression financière.
Le footballeur camerounais a décrit les difficultés quotidiennes qu'il rencontrait, allant jusqu'à mentionner les problèmes pour se vêtir convenablement. Ces révélations mettent en lumière les sacrifices et les luttes que de nombreux athlètes doivent endurer avant d'atteindre le succès.
L'histoire de Song, passé de ces débuts modestes à une carrière internationale impressionnante, incluant des passages à Arsenal et au FC Barcelone, offre un aperçu inspirant du parcours difficile de nombreux footballeurs africains. Elle soulève également des questions sur le soutien offert aux jeunes talents dans les centres de formation et sur les défis uniques auxquels sont confrontés les joueurs issus de milieux défavorisés.
Cette confession d'Alexandre Song rappelle l'importance de la persévérance et du soutien familial dans la réussite sportive, tout en mettant en lumière les inégalités persistantes dans le monde du football professionnel.