• Une enquête a été ouverte contre le milliardaire "du système Biya"

• C'est la principale raison de son humiliation à l'aéroport

• Jeune Afrique lève un coin de voile sur ce qui lui est reproché



Dans un article publié hier 18 janvier, notre confrère Jeune Afrique publie une liste de charge qui pèsent sur le milliardaire du sérial qui s'est construit au fil du temps, l'image du magnat des médias et un homme d'affaire impitoyable.


"Selon des indiscrétions, les investigations portent sur l’utilisation de l’argent public qu’Amougou Belinga brasse, dans la mesure où ses entreprises
vivent presque exclusivement de la commande publique. Les enquêteurs vont aussi se pencher sur la régularité des nombreux décaissements qu’il reçoit sous forme de subventions de l’État", écrit Jeune Afrique qui précise que son interdiction de sortir du territoire est consécutive à l’ouverture d’une enquête dont l'objet est tenu secret par le sérail. Certainement sous instruction des plu hautes autorités.

Le goût exagéré du luxe qui n'enchante pas le régime

Dans ses révélations, Jeune Afrique note que les excès d'Amougou Belinga et son amour exagéré pour le luxe exacerbent plusieurs membres du sérail. Dans l'article, le journaliste révèle qu'il en fait plus qu'il ne devrait. Peut-être sera t-il remplacer dans le système par un homme beaucoup plus efficace et plus discret.

"En février 2020, il a racheté Télésud – basée à Paris – avec un chèque provenant de l’État du Cameroun. Il possède aussi quatre autres chaînes de télévision, dont Vision 4, déclinée en filiale à Brazzaville et à Bangui, et une radio, Satellite FM. Sans compter Vision Finance, un établissement d’épargne et de crédit qu’il a lancé à grand renfort de publicité. Ses amis du gouvernement ont longtemps jugé légitime d’aider à la création de champions nationaux. Sauf qu’Amougou Belinga est davantage connu pour le côté « bling bling » de ses déplacements en Mayback ainsi que pour son goût des avions privés et des palaces parisiens que pour ses talents de dirigeant d’entreprise. Ses sociétés ne publient pas de résultats. Aucune information ne filtre au sujet des comptes de Satellite FM ou de L’Anecdote", ajoute Jeune Afrique.


Dernières batailles pour éviter Kondengui

D'après nous sources, un rouleau compresseur a été déployés par quelques membres du sérial sur Jean Pierre Amougou Bélinga. Habitué à recevoir des coups et à en donner, l'homme multiplierait depuis le 15 janvier dernier, des appels à quelques amis et parrains au sein du régime de Yaoundé.

"Le Zomloa a déjà appelé le ministre Laurent Esso et d'autres officiers supérieurs de l'armée qui ont réussi à lui dire ce qui lui est reproché et les personnes qui sont derrière cette humiliation qui lui a été infligée il y a quelques jours", confie une source proche du patron du groupe l'Anecdote à la rédaction de CamerounWeb.

"Apparemment Paul Biya est très fâché, mais il n'était pas derrière l'interdiction d la sortie du territoire du patron", ajoute notre source qui affirme que les exécutants, ainsi que les donneurs de l'ordre ne perdent rien pour répondre de leurs actes.