La ville morte a été imposée depuis plusieurs années dans le NOSO par les Ambazoniens. Ce lockdown a bloquées plusieurs activités dans plusieurs localités anglophones du pays.
Pendant ces périodes de villes mortes, il n’est autorisé aucune activité, ni de circulation. Les populations sont appelées à rester calmement chez eux dans le Nord-ouest et le Sud-ouest du Cameroun.
Les ambazoniens rappellent la session de l'Assemblée générale des Nations Unies, UNGA77, qui s’ouvre ce mardi. « Chers amis Ambazoniens, nous sommes aujourd'hui le lundi 12 septembre 2022, notre #NationalGhostTownDay. La session de l'Assemblée générale des Nations Unies, UNGA77, s'ouvre officiellement demain 13 septembre. Le conflit du Sud du Cameroun avec le Cameroun sera-t-il un sujet de discussion ? », lit-on sur la page de Voices of Ambazonia.
« Demandons-nous ce que nous allons célébrer le 1er octobre ? S'agira-t-il de réalisations, de choas ou simplement de la tradition de l'indépendance qui fut le jour où nous avons totalement perdu la souveraineté du Southern Cameroons au profit du Cameroun ? Cela ne signifie rien de célébrer sans un front commun uni. Ce sera une bonne nouvelle pour GZ et la communauté internationale d'apprendre que nous sommes unis dans le but commun de restaurer notre souveraineté obtenue en 1961. Nous défierons joyeusement l'interdiction du gouvernement camerounais malgré la présence des forces spéciales dont la mission est d'arrêter les célébrations », poursuit-on.
Il y a quelques semaines, les Ambas ont envoyé une ‘note’ à Paul Biya. Mark Bareta, un proche de plusieurs groupes et leaders Amabazoniens avait fait des annonces dans une publication sur son compte Twitter. Il avait indiqué clairement que des combattants séparatistes s’opposaient à la reprise des classes dans le NOSO comme cela avait été prévu par le gouvernement camerounais.
« Reprise des classes : les forces d'Ambazonia, dans une vidéo qui circule, ont stipulé que la reprise des écoles cette année ne commencera qu'à partir du 4 octobre 2022. Aucune école ne doit ouvrir ses portes en septembre. Les combattants ont maintenu que toutes les écoles peuvent reprendre SAUF les écoles gouvernementales », a écrit Mark Bareta sur son compte.
« Les combattants ont insisté sur le fait qu'il ne fallait pas chanter l'hymne national du Cameroun dans les écoles, que les élèves ne devaient pas porter d'uniformes, qu'il ne fallait pas enseigner la langue française sous quelque forme que ce soit dans les écoles d'Amba », a expliqué l’activiste.
Il faut indiquer que depuis le depuis du 'Lockdown' aucune durée n’a été fixée pour la fin des villes mortes.