• Un voleur a été pris la main dans le sac

• Les populations l’attendaient au tournant

• Il a été sacrément bastonné par la foule

C’est un jour que tout voleur redoute : celui de son arrestation. Mais le désir de prendre une chose qui appartient à autrui est plus fort que ces personnes qui ont fait le choix de ne pas travailler à la sueur de leur front pour manger. Parfois, ils réussissent leur coup, d’autres fois ils échouent et s’exposent à la vindicte populaire. Le risque, c’est la mort ; mais cela ne leur fait pas peur.

Un voleur a été arrêté à Mendong qui est un village de la Région du Centre au Cameroun, localisé dans l'arrondissement de Bikok et le département de la Méfou-et-Akono.

Il a été surpris par les propriétaires des objets qu’il voulait dérober. Le Camerounais a sérieusement été tabassé, lui qui a été attaché pour ne pas avoir l’opportunité de passer la main sur les parties du corps qui subissaient les coups de fouet.

La foule présente raconte qu’à plusieurs reprises, il répétait des noms d’autorités pour venir le sauver du supplice. Entre autres, il criait à tue-tête Paul Biya, Samuel Eto'o Fils et les forces de l’ordre et de sécurité.

De deux choses l’une. Soit ce voleur a une sacrée dose d’humour même en plein châtiment corporel, soit les coups de fouet douloureux lui faisaient dire du n’importe quoi.

Pour les faits, Nzui Manto les raconte de façon comique lui aussi : « Accident de travail. Quartier Mendong, Yaoundé. Un bandit capturé par la population reçoit 4 500 coups de fouet représentant le nombre d'habitants du quartier ».

« Le quartier Mendong à Yaoundé, célèbre pour ses carabottes construites sous les manguiers mérite de faire son entrée dans le Guinness World Book record après un spectacle digne de la capture de Kunta Kinte par les colons », écrit-il.

En effet, « le bandit Ango qui venait de dérober un bien appartenant à autrui avait mal calculé sa tangente finissant encerclé dans un angle par une population furieuse. L'ordre sera donné de fermer les voies d'accès du quartier afin que les Mbéré ne s'invitent pas pour gâcher la fête qui ma foi s'annonçait unique ».

« "Que celui qui sait qu'on a déjà volé sa chose prend sa chicotte et vient demander ça au bandit ci". L'un des habitants du quartier, Tchoki ici en image, fouet en main déclarera avoir perdu pas plus tard que hier une somme de 5 000 000 de francs CFA volés par les bandits. La population émue par son histoire lui confiera les 4 500 coups pour venger son ses millions », raconte le lanceur d’alerte.

Très clairement, « le bandit Ango affirme préférer mourir que de subir pareil châtiment. Ce à quoi Tchoki répondra que nul n'arrive à la mort vivant. Que le fouet l'aidera à accomplir les désirs de son cœur ».