• DISSONGO JOKI Olivia est libre

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L'arrestation des 5 présumés auteurs du kidnapping de Dr DISSONGO JOKI Olivia a permis à la presse de comprendre les contours de l'affaire présentée par une partie de l'opinion comme un jeu entre la victime et ses bourreaux. Il n'en est rien. Dr DISSONGO JOKI Olivia a frôlé la mort entre les mains de ses ravisseurs. Tamto Wato Ulrich, 37 ans le chef de l'opération connait bien sa victime. Devant la presse il raconte comment il a réussi à faire baisser la garde au docteur.
« Elle m'a reçu aux urgences avec mon frère. C'est comme ça la victime et moi avons fait connaissance. On s'est vu deux fois de suite et on échangeait constamment au téléphone. Le lendemain quand je suis venu je lui ai demandé si je pouvais la constituer comme médecin de famille. Elle m'a fait comprendre qu'il n’y a pas de souci », confie-t-il.

Le rendez-vous d’embauche a donc ainsi été transformé en enlèvement. Pour faire paniquer leur victime, les ravisseurs ont proféré plusieurs menaces. « Il me demandait mes numéros de compte. Il m'a dit que je suis victime d'un kidnapping, je serai offerte en sacrifice rituel dans deux jours. », confie-t-elle.

Viol

Les tortures de DISSONGO JOKI Olivia n’ont pas été que morales. Celui qui est chargé de surveiller la victime est un repris de justice. Il éprouve de la sympathie pour la victime et lui propose sa libération contre un rapport sexuel. Elle subit cette humiliation mais une fois servi, le ravisseur change de version.

Pour brouiller les pistes, les bandits qui se croient acteurs de fims hollywoodiens change de villes à chaque fois qu’ils émettent un appel téléphonique. C'est ainsi qu'un des ravisseurs va parcourir, Edea, Kribi, puis Limbe. « Il a été question qu'après chaque coup de fil, qu'on fasse diversion pour les mener sur une fausse piste », raconte le chef de l’opération.
Face au silence des parents de la victime et l’état de santé de plus en plus dégradé de la victime, les bourreaux, pris de panique étaient partagés entre la libération de la victime ou sont dépècement en plusieurs morceaux. Les ravisseurs finissent par opter pour sa libération.

Le ministre de la santé qui avait lancé l’alerte, se réjouit de la libération de sa collaboratrice et félicite les forces de sécurité pour leur efficacité.
« Grâce au professionnalisme et à l’efficacité de nos services de sécurité, le Dr DISSONGO Olivia qui avait été kidnappée à Douala, a retrouvé son domicile. Je voudrais donc féliciter le travail ainsi abattu et souhaiter beaucoup de courage à Olivia et à sa famille. Que Dieu veille », a-t-il déclaré sut Twitter.