• Il était pressenti comme commentateur lors de la CAN

• Son nom a été retiré à la dernière minute

• Voici comment il vit sa CAN

Martin Camus Mimb fait partie incontestablement du hit-parade des journalistes présentateurs de match en Afrique francophone. Malgré ses déboires judiciaires avec son séjour en prison, il a été pressenti comme l’un des présentateurs de cette Coupe d’Afrique des nations TotolEnergies Cameroun 2021. Des voix autorisées ont d’ailleurs révélé qu’il était même sur la liste officielle. Mais revirement de situation, à quelques jours de l’évènement, son nom a été simplement biffé. Mais l’homme n’est pas abattu. Il semble vivre sa CAN de manière décomplexée et surtout en famille.


« Selon une source proche de la CRTV, la décision de ne pas s’attacher les services de Martin Camus Mimb se justifie par son statut d’inculpé. En effet le journaliste bien qu’en liberté est poursuivi pour plusieurs infractions (publication obscènes, fausses nouvelles, proxénétismes et diffamations). D’autres sources indiquent que la télévision ne souhaitait pas s’attirer la colère des Camerounais au pendant cette période de la CAN compte tenu du scandale sexuel dans lequel Camus Mimb était impliqué »

Actuellement, l’homme vit la CAN depuis chez lui. Selon des images qui font le tour de la toile, l’on le voit en train de faire du barbecue pour savourer de la bonne viande avec les siens. C’est sans doute une façon pour lui de se refaire également une vie, après le passage par la case prison.



CAN 2021 : l’absence de Martin camus Mimb divise l’opinion


L’éviction du célèbre journaliste camerounais Marin Camus Mimb de l’équipe des commentateurs de la 33ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations est diversement appréciée par Les internautes. Une bonne partie des Camerounais estime que l’homme impliqué dans l’un des plus grands scande sexuel qui ont marqué l’année 2021 ne devrait plus représenter le Cameroun. Beaucoup partagent l’idée selon laquelle le patron de RSI devrait faire profil bas et éviter une forte médiation de sa personne du moment où il a encore une affaire pendante devant les juridictions.


« Honnêtement, je ne voyais pas par quelle alchimie la CRTV pouvait collaborer avec lui. Toutefois, qu'on se comprenne bien : les compétences, l'expérience et le talent de MCM sont irréfutables. Sauf que l'affaire est encore pendant. », commente un internaute

“J'avais moi dit l'affaire ci. Mais a bien regarder, cet homme n'a pas été victime d'un complot pour l'écarter de la CAN ? Ces événements se déroulaient à la veille des affaires de la CAN. Qui avait publié ces photos ? Qui filmait ? Questions.. Je trouve aussi que Gaëlle a été dans la même situation, car les affaires de sans caleçon se sont tjrs passés dans les bureaux les salles de classes, les églises, les hôpitaux, bref je viens en paix , c'est mon point de vu, ne tirez pas trop sur moi pardon », ajoute un autre.

« Quand on a été trempé dans une si sale affaire de dépravation de mœurs,on devra se retirer de tout ce qui est public ; question de ne pas toujours choquer les sensibilités. », renchérit un internaute.

Présumé innocent

Une autre partie des Camerounais estime que le journaliste doit pouvoir jouir de tous ces droits tant qu’il n’a pas été jugé et reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés. Martin Camus Mimb est dès lors présumés innocent pour eux.

« Pour ma part, tant que sa responsabilité n'a pas été formellement établie, il reste et demeure un prévenu et doit être traité comme tel. Le déclarer illigible pour commenter la CAN montre tout simplement que la CRTV a prononcé la sentence avant même que cela ne soit fait pas les instances compétentes. Pourtant cette même CRTV pouvait aussi pondre un communiqué disant qu'il est sélectionné parce qu'étant prévenu donc non coupable pour le moment ; mais comme parfois dans ce pays on ne voit que le verre à moitié vide...De toutes les façons, je m'inscris en faux vis à vis de cette démarche et je milite pour que M. MIMB jouisse entièrement de ses droits de prévenu dans cette affaire. Si seulement dans ce pays, on pouvait traiter tous les cas de justice avec la même rigueur »