L'avocat Me Christian Ntimbane Bomo ne préconise pas la violence. Même si elle est destinée à rendre justice. L'homme de la Société civile des réconciliateurs, candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2025, est formel là-dessus. À travers une publication titrée « Non à la violence physique sur les autorités camerounaises ! », il persiste et signe.

Non catégorique à la violence, parce que la violence appelle la violence. Sous réserve de vérification de l'authenticité des vidéos, photos montrant des actes de violence supposés être commis par les activistes camerounais sur son Excellence monsieur l'ambassadeur du Cameroun en Belgique qu'on voit comme ensanglanté, et aussi certains commentaires faisant état de supposées brutalités physiques exercées sur le ministre de la Jeunesse que je condamnerais fermement si avérées, j'en appelle à la retenue.

Poser de tels actes participe à la justification et la légitimation des violences et brimades exercées sur les opposants politiques par le régime de Yaoundé. Pourquoi devez-vous adopter comme méthodes de lutte les mêmes que le pouvoir de Yaoundé utilise souvent sur des opposants au régime ?

Cette façon de faire délégitime totalement le juste combat que vous déclarez mener. Aussi, j'invite les Camerounais de la diaspora à la vigilance lorsqu'ils manifestent, car il est de pratique bien connue dans de nombreux pays que les mouvements de revendication sociale sont souvent infiltrés par des individus dont la mission est de les délégitimer par leur usage de méthodes brutales.

Il faut dès lors extirper des rangs des activistes toute personne violente et prôner la manifestation pacifique qui est une arme redoutable dans les luttes sociales.