Actualités of Thursday, 25 May 2023

Source: www.camerounweb.com

Violences entre bulu et bamilékés : le clan Amougou Belinga crée la surprise

Violences entre bulus et bamilékés à Sangmélima Violences entre bulus et bamilékés à Sangmélima

C’est une situation qui inquiète beaucoup de personnes depuis quelques heures maintenant. Sangmélima a frôlé le pire avec des affrontements dangereux entre bulu et bamilékés à cause d’une personne décédée. Les siens ont décidé de le venger et la ville a failli imploser.

Le journaliste et directeur général du groupe de médias L'anecdote Bruno Bidjang alias Apikoro donne les détails de l’affaire : « Comprendre en français facile ce qui s’est passé à Sangmélima. Le drame est parti d’un business qui a mal tourné il y a trois (03) ans. La pomme de discorde : une somme de 1 000 francs CFA.

En effet en 2020, le vendeur de chaussettes (Bamoun) proposait au défunt (bulu) une marchandise de 2 500 francs CFA. Mais il se trouve que le défunt n’avait que 1 500 francs CFA sur lui.

Le vendeur ambulant va prendre la somme en question mais en réitérant au défunt que quand il aura fini de vendre les chaussettes, qu’il vienne lui restituer ses 1 000 francs CFA restant. Le deal conclu, le défunt va disparaître.

Après quelques mois, le vendeur ambulant de chaussettes va se rapprocher du défunt pour réclamer son argent, sans suite favorable. Après trois (03) tentatives infructueuses, il décide de passer à la vitesse supérieure et recourant au mysticisme.

Quelques semaines plus tard, le défunt va tomber malade. Dans un premier temps, les abcès vont faire irruption dans son corps. Il néglige mais ne sait pas que c’est le début de ses problèmes.

Il fréquente les hôpitaux mais son état de santé s’aggrave. Trois (03) ans plus tard, il décide de dire à sa famille la véritable cause de sa maladie tout en indexant le responsable.

Il y a donc une semaine alors qu’il vomissait le sang, sa famille est allée voir le Bamoun en question. Le type a reconnu les faits et a exigé que son argent lui soit restitué. Ce que la famille a fait. Il a engagé le traitement mais il était déjà trop tard.

Hier matin le gars est finalement décédé. Dans un premier temps, la famille est allée voir le chef de la communauté Bamoun de Sangmélima pour que l’auteur de cet acte prenne en charge les obsèques du défunt, et c’est là-bas que tout a viré au vinaigre.

Dieu merci avec la participation des autorités administratives et les élites politiques du Dja et Lobo, tout est rentré dans l’ordre ».