Le professeur Claude Abe est réapparu sur le plateau de l'émission "Club d'Elites" sur Vision 4, quelques semaines après avoir tenu des propos qualifiés de tribalistes. Plutôt que de s'excuser, l'enseignant à l'Université catholique de l'Afrique Centrale a souligné que toutes les communautés ont le droit de se réunir le samedi ou le dimanche. Il a exprimé sa satisfaction d'avoir suscité des réactions, notant que plus de 300 communautés existent au Cameroun et se demandant pourquoi une seule se sentait visée par ses propos. Il a ajouté que cette réaction révèle une dynamique d'hégémonie qui a été éventrée. Selon lui, les personnes qui se sentent offensées cherchent à étouffer un débat qui doit avoir lieu, tandis que lui-même ne prendra aucune responsabilité et ne présentera aucun mea culpa.
« Je suis le sociologue et quand on parle de se réunir le samedi ou le dimanche, il n’y a pas quelqu’un, ou une communauté qui a le monopole de se réunir le samedi ou le dimanche. Je suis content en réalité d’avoir jetté une bouteille dans la mer. Et maintenant ceux qui se sont sentis concernés et morveux sont sortis des boisseaux. Je suis très méthodique dans ce que je fais. C’est à dire que là, il s’agissait de mettre au devant de la scène les gens en rapport avec leurs responsabilités. Vous savez, le Cameroun a plus de 300 communautés. Pourquoi uniquement les gens d’une seule communauté se sente si ciblés et concernés par ce que je dis. Ça veut dire que des gens étaient dans une dynamique d’une hégémonie et qui a été éventré… C’est eux mêmes qui, en voulant se victimiser, s’accusent. C’est un peu la logique du voleur qui crie au voleur. (…) Les gens ont créé leur propres démons, qu’ils les affrontent eux mêmes. Le professeur Claude Abe n’en est pas responsable et n’y aura aucun mea culpa », a déclaré le professeur Claude Abe dans l’émission “Club d’Elites“ sur Vision 4.