Bruno Bidjang, le Directeur des Médias du Groupe L'Anecdote de Jean Pierre Amougou Belinga, refait parler de lui en défiant ouvertement le Conseil National de la Communication (CNC) après avoir été sanctionné. Les réactions à sa récente déclaration ont alimenté la controverse et ravivé les appels à des mesures plus strictes à l'encontre de Bidjang et de sa chaîne de télévision, Vision 4. Cet article mettra en lumière les développements récents de cette affaire et les conséquences potentielles qui pourraient en découler.
Bruno Bidjang a été convoqué par le Conseil National de la Communication en raison d'une émission télévisée diffusée sur Vision 4, lors de laquelle des discours tribalistes ont été promus. Les autorités du CNC ont jugé ces actes inacceptables et ont imposé des sanctions sévères à plusieurs médias et animateurs, dont Bidjang lui-même.
Les sanctions infligées par le CNC sont tombées et sont considérées comme irrévocables. Voice Radio a été suspendue définitivement de ses activités, tandis que Bruno Bidjang de Vision 4 et Parfait Ayissi de Info Tv ont été suspendus pendant un mois pour défaut d'encadrement lors des débats. Stanislas Désiré Tchoua de 100 Sur Hebdo a quant à lui écopé d'une suspension de trois mois. Ces mesures disciplinaires ont été prises dans le but de rappeler les médias à leurs responsabilités et de prévenir la propagation de discours nuisibles.
Dans une déclaration publique, Bruno Bidjang a défié ouvertement le CNC en annonçant qu'il continuerait de présenter son émission malgré la sanction qui lui a été infligée. Il a déclaré : « En attendant la notification de ma suspension par le CNC pour "défaut d'encadrement et de conduite professionnelle lors de l'émission "Club d'élites" du 16 avril 2023, je présenterai l'émission ce dimanche... ». Cette réaction a suscité une indignation considérable parmi ceux qui réclament des mesures plus strictes pour les médias et les animateurs qui enfreignent les règles établies.
Depuis la déclaration de Bruno Bidjang, de nombreuses voix se sont élevées pour réclamer des sanctions plus sévères à son encontre et même la fermeture de Vision 4, la chaîne de télévision qu'il dirige. Certains estiment que Vision 4 est devenue synonyme de scandales répétés et que des mesures plus drastiques sont nécessaires pour préserver l'intégrité du paysage médiatique camerounais.