Raoul Christophe BIA, journaliste bien connu de Vision 4, fait actuellement face à une humiliation publique après avoir été sévèrement critiqué par la hiérarchie du Ministère de la Défense (Mindef) pour son reportage sur le déploiement du Bataillon d'Intervention Rapide (BIR) dans la péninsule de Bakassi.

Le papier de BIA, perçu comme une tentative d'humour, a suscité l'ire du Colonel Atonfack, chef de la Division de la Communication au Mindef. Les images jugées déplacées, telles que celles des soldats endormis, les allusions aux rangers déformées et une affirmation erronée selon laquelle les femmes auraient été mélangées aux hommes, ont conduit à une réprimande sérieuse.

En réponse à la demande de revoir son reportage, Raoul Christophe BIA a choisi de défendre son travail de manière défiant la hiérarchie. Dans une longue réponse, il a affirmé son statut en soulignant son nom, laissant entendre qu'il a déjà établi sa réputation et qu'il est impensable de lui demander de réviser son travail.
De plus, BIA a déclaré qu'il a abandonné une mission à l'étranger pour se rendre à Bakassi, soulignant qu'il ne voit pas d'autre manière de s'y prendre. Actuellement en mission, il risque d'être renvoyé prématurément à Yaoundé avant la fin de son mandat.

Cette situation souligne les tensions croissantes entre la liberté journalistique et la sensibilité des autorités dans le contexte particulier des opérations militaires. La réaction du Mindef à l'égard de Raoul Christophe BIA met en lumière les limites perçues de la couverture médiatique, suscitant des débats sur la responsabilité des médias dans la narration de sujets délicats liés à la sécurité nationale.