Actualités of Thursday, 7 January 2016

Source: cameroon-info.net

Voeux de Nouvel an: Biya n'aime pas la presse

Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration Photo d'archive utilisée juste à titre d`illustration

Le fait marquant de ce mardi 05 janvier au Cameroun est la cérémonie de présentation des voeux au chef de l’Etat. Ce sont d’abord les diplomates, habitués de cette cérémonie devenue aujourd’hui une tradition, et sous la conduite du nonce apostolique du Cameroun et de la Guinée Equatoriale, Mgr Piero Pioppo, qui ont été reçu en premier. Suivi des corps constitués, souligne le Quotidien Emergence de ce mercredi 6 janvier 2016.

Aussi, ce prestigieux cérémonial va durer environ deux heures, durant lesquelles le Chef de l’Etat devra serrer la main ou faire une accolade à ces visiteurs. Il aura donc vu défiler entre autres, les ambassadeurs, les hauts commissaires, les chargés d’affaires, les représentants des organisations internationales, les parlementaires, les membres du gouvernement, les membres du corps judiciaire, les représentants des partis politiques, pour ne citer que ceux là, indique le quotidien.

Tout le gratin de la République aura donc été invité, sauf la presse ou du moins les patrons de la presse, précise le journal. Autrement dit «pour le Président de la République, les corps constitués nationaux combinent jusqu’aux religieux, mais ne renferment pas les patrons de presse», ponctue le journal. Il s’en suit inéluctablement la question de savoir quelle est la place réelle de la presse au Cameroun?

Pourtant considérée comme le premier partenaire des décideurs, relais d’information entre le gouvernement et les populations, chiens de garde de la démocratie, la présence de la presse à cette cérémonie devrait être «comme une obligation», appuie le journal. Il en ressort selon le journal, que le président n’aurait jamais reçu les patrons de presse. Pourtant la presse vaut son pesant d’or. Malheureusement , les journalistes sont maintenus dans la précarité parce qu’on estime qu’: «une presse forte est un danger pour les fondements du même régime», souligne le quotidien. En tout état de cause, il faut que cela change.