L’enquête autour de l’assassinat horrible du journaliste d’investigation Martinez Zogo se poursuivrait au Secrétariat d’Etat à la défense (SED).

Des informations provenant de plusieurs sources indiquent que le patron de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) Léopold Maxime Eko Eko et d’autres personnes avec lesquelles il collabore seraient mouillés dans cette affaire rocambolesque.

Ils auraient tous passé la nuit du mardi le 31 janvier 2023 au SED. Les enquêteurs les auraient écoutés de long en large pour savoir où se situe sa responsabilité dans cette affaire.

D’autres sources contactées évoquent une autre piste. Les éléments de la DGRE sont bien au SED et entendus par les hommes de loi, mais pour une autre affaire.

« L’information faisant état de ce que certains éléments de la DGRE gardés à vue en ce moment au SED est vraie, mais pas dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo. Le BIR soupçonne certains éléments de la DGRE d’être impliqués dans les affaires de trafic d’armes et de drogues dans les frontières de l’extrême nord et du NOSO. Cette affaire n’a rien à voir avec Martinez Zogo », apprend-on.

Autrement dit, Léopold Maxime Eko Eko s’est rendu au SED de son propre gré pour être lavé de tous les soupçons après avoir répondu à toutes les questions qui lui seraient posées.

La première version, beaucoup de lanceurs d’alertes la soutiennent avec insistance. Comme Nzui Manto qui informe que « le lieutenant-colonel Danwe Justin, chef des opérations de la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE) a supervisé l'enlèvement, la torture, la sodomisation et le meurtre du journaliste Martinez Zogo ».

Par ailleurs précise Nzui, « Danwe Justin est l'auteur de l'ouvrage "Le génie du mal" » dont les captures des pages de couverture sont montrées ci-dessous.



Plus tôt dans la journée, d’autres noms sont sortis comme le maréchal des logis Godje Oumarou qui ferait partie de l'escadron de la mort qui a enlevé, torturé, sodomisé, supplicié et tué le journaliste Martinez Zogo.



Manto a également cité « l'adjudant-chef Ebo'o Jules qui a pris la peine de désactiver ses comptes dans les réseaux sociaux. Ces hommes présentement en fuite avaient également participé à l'enlèvement et la tentative d'assassinat de Paul Chouta ».