A quelque mois des élections présidentielles, tout porte à croire même s'il ne l’a pas encore annoncé, que Paul Biya sera sans nul doute candidat à sa propre succession. Si l’actuel président semble avoir toutes les chances de son côté de battre ses adversaires, il faut noter néanmoins que les dernières élections sénatoriales ont montré un RDPC en difficulté dans la zone anglophone. Pour plusieurs observateurs, le salut de l’opposition pourrait venir de là.

Analyse des forces et faiblesses et du régime de Paul Biya

FORCES: Ce candidat a une forte expérience du suffrage universel et des campagnes présidentielles victorieuses. Cette assurance lui donne de travailler à l'achèvement de son mandat en cours. Il dégage beaucoup de sérénité. Il ne montre aucun signe d'apeurement à l'approche des élections, pourtant très attendues. Il utilise ce qu'on appelle en développement personnel : la confiance en soi qui est une arme de déstabilisation de ses adversaires. Il va avec d'autres avantages : La quasi -victoire contre Boko-Haram, la maîtrise des mouvements sécessionnistes...

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La fin des grands projets comme ceux du Port de Kribi, la construction en cours de l'autoroute Yaoundé -Douala qui atteindra certainement avant octobre son centième kilomètre, l'achèvement en cours des barrages et retenue d'eau de Mevele, Mekin et Lom Pangar.,le deuxième pont sur le Wouri à Douala , le bitumage de certaines routes, la construction des infrastructures sportives de la CAN....le lancement effectif de grands autres projets dans les tout prochains jours....

FAIBLESSES: La fissuration de son électorat des régions anglophones. Les résultats des sénatoriales dans le Nord-Ouest sont un signe. La résignation d'une bonne partie de la jeunesse qui aspire à plus de responsabilisation dans le gouvernement .Les attaques considérables de son image sur les réseaux sociaux et le manque d'actions appropriées pour raviver ce lien affectif autrefois dézingueur des adversaires politiques : " Popol toujours chaud gars".

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