• Paul Biya a 89 ans
• L’anniversaire a été célébré le week end dernier
• Des jeunes impliqués à l’événement
Les Camerounais ont célébré le week-end dernier, le 89e anniversaire du président Paul Biya. Une célébration en grande pompe dans les coins et recoins du pays avec à la clé, une fête tenue en famille à Etoudi avec la présence des invités de marque.
Pour cette célébration, les jeunes camerounais en général et ceux du RDPC en particulier, ont été impliqué à la fête. Cette jeunesse, autrefois tenue à l’écart par certains caciques, et parfois victime d’un manque d’expérience, la nouvelle génération du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) dénonce le système verrouillé du parti et tente de s’imposer.
Selon un sondage de Jeune Afrique, ils étaient plus de 4000 jeunes dans les rues ce jour anniversaire de Paul Biya. « Comme c’est maintenant la tradition, la célébration de l’anniversaire de Paul Biya – 89 ans cette année – dans la capitale a donné lieu à un grand rassemblement de jeunes, ayant à la fois des allures de concert et de meeting politique », a écrit le journal.
« Sans surprise, le chef de l’État, dont les apparitions publiques sont devenues extrêmement rares, n’a pas fait le déplacement au quartier Warda. Le président camerounais était néanmoins bien visible dans l’enceinte sportive, aussi bien sur des portraits géants disposés à chaque coin de la salle, que sur les pagnes qu’arboraient les militants de l’Organisation des jeunes du RPDC (OJRDP) », précise-t-on.
Toujours selon le média, loin d’être une simple cérémonie d’anniversaire, cette fête était avant tout une occasion de mettre en scène un rapprochement entre la jeunesse, composante majoritaire de la population du pays, et le leader octogénaire, régulièrement accusé par ses détracteurs de ne plus être en mesure de comprendre les aspirations de cette jeunesse.
Scrupuleusement suivie depuis le pouvoir, la préparation de l’événement a réuni plusieurs jeunes leaders au domicile du ministre Mbarga Mboa, chargé de mission à la présidence de la République, proche de Ferdinand Ngoh Ngoh, le tout-puissant secrétaire général de la présidence.