Actualités of Wednesday, 27 April 2022

Source: www.camerounweb.com

Voici comment Ngoh Ngoh règle ses comptes avec Amougou Belinga grâce au DGI

Ngoh Ngoh snobe Amougou Belinga Ngoh Ngoh snobe Amougou Belinga


• Ngoh Ngoh snobe Amougou Belinga

• Le DGI n'écoute que le SGPR

• Motaze avait pourtant donné de fermes instructions


Dans l'affaire Amougou Belinga, le Directeur Général des Impots snobe Paul Motaze et n'ecoute que le Secrétaire général de la présidence de la république, Ferdinand Ngoh Ngoh.

En effet, selon une sortie de Jeune Afrique, Ngoh Ngoh règle ses comptes avec Amougou Belinga grâce au DGI, Modeste Mopa Fatoing.

Le média révèle que lorsqu’il reçoit un avis de mise en recouvrement, Amougou Belinga propose un arrangement à l’amiable et s’engage à régler dans les plus bref délais 5 % du montant qui lui est réclamé.

Malheureusement, la proposition est vite rejetée par les agents des impôts qui se sont montrés très intransigeants.

Face à Amougou Belinga, Modeste Mopa Fatoing, le patron des impôts. Ce dernier est habitué à résister aux entreprises en indélicatesse avec le Fisc.

Par exemple, en 2020, le conflit né d’un redressement fiscal de 40 milliards de FCFA adressé par la DGI à la Société anonyme des brasseries du Cameroun (SABC) avait nécessité l’arbitrage de Paul Biya en personne, après un plaidoyer de l’industriel Pierre Castel.

Le patronat n’est pas non plus en odeur de sainteté chez cet originaire de l’Extrême-Nord, qui a la réputation de ne répondre qu’à la présidence, dont il est proche de l’influent secrétaire général, Ferdinand Ngoh Ngoh, a écrit le média.

De fait, la direction des impôts n’a pas non plus donné de suite à la lettre de Louis Paul Motaze, le ministre des Finances proche de Belinga, lui demandant de procéder à un rabattement fiscal de 70 % de la dette due par les entreprises de l’opérateur économique, ajoute Jeune Afrique.

Le dossier prendra alors une autre tournure à la mi-avril. Dans un style qui lui est propre, Jean-Pierre Amougou Belinga contre-attaque.

Il prend à partie l’opinion publique en dénonçant publiquement « un acharnement ».

Les Camerounais découvrent alors dans les colonnes d’une kyrielle de médias inféodés à sa cause une rocambolesque histoire de tentative d’extorsion de fonds, d’abus de fonction et de corruption impliquant neuf des agents impliqués dans le redressement fiscal des entreprises d’Amougou Belinga.