Depuis de nombreuses années que le Président Paul Biya se rend aux USA, quelques individus réunis en bande organisée se sont vicieusement et scandaleusement enrichis à partir des surfacturations et autres primes fictives indues sur le dos du pauvre contribuable camerounais.
Parmi ces personnes, dont le génie du mal se fait fructueux quand il faut voler et détourner de l'argent, se trouvent en bonne place Martin Belinga Eboutou, l'actuel Directeur du cabinet civil du Président camerounais et un certain KINGE MONONO, percepteur de l'ambassade du Cameroun aux USA, véritable tour de contrôle de toutes les opérations financières dans cette ambassade et homme de main de Belinga Eboutou alias «Tom-Dollars».
Comment ces gars procèdent à chaque fois ?
Tenez! Chaque fois que le président est en visite aux USA, il est généralement accompagné de plusieurs personnalités membres de son gouvernement. Ces derniers, nonobstant les frais de mission qui leur sont alloués dans leurs ministères, s'empressent toujours de toucher ce qu'on appelle ici «Bonus et Perdiems présidentiels», dont l'enveloppe, gérée par le percepteur par mission présidentielle, peut avoisiner le milliard (de francs Cfa).
Dans cette série, on retrouve pour des missions parfois de moins d'une semaine (moins de 7 jours), des montants faramineux empochés par des individus ayant souvent simplement flirté avec l'entourage du président.
Tenez! En 2010, un certain Joseph Charles Bienvenu Foe Atangana, actuel ambassadeur du Cameroun à Washington, D.C., encaissait la prime de 10 mille dollars us en date du 26 septembre 2010, et le 27 septembre 2017 il encaissera encore 20 mille dollars us. Cécile Mballa Eyenga, employée à l'ambassade du Cameroun à Washington, D.C., et copine de Martin Belinga Eboutou, dans la même période touchait 12 mille dollars us en date du 4 octobre 2010, 2500 dollars us en date du 30 septembre 2010, 2000 dollars us en date du 1er octobre 2010, soit 16 500 dollars US en l'espace de quelques jours, un montant qui correspond à plusieurs mois de salaire d'un américain.
Le percepteur Kinge Monomo lui même a dû toucher 400 000 dollars US en date 23 Septembre 2010. D’après lui, ce montant correspond aux frais d’hôtel du chef d’État. Plus 7 000 dollars US en date du 22 Septembre 2010, pour ASSOCIATED PRESS, dit-il. Plus 45 000 dollars US en date du 23 Septembre 2010, et 10 000 dollars us en date du 27 Septembre 2010, et 30 000 dollars us en date du 22 Septembre 2010, et 150 000 dollars en date du 23 septembre 2010 pour, dit-il, la société Eko Group correspond au transport intérieur de la délégation du Président, en plus de 12 000 dollars us en date du 4 octobre 2010. Soit au total 654 000 dollars US, un montant qui correspond à plus de sept ans de salaires d'un cadre américain dans une entreprise qui paie bien.
Martin Belinga Eboutou, dans cette mission, lui avait touché 25 000 dollars en date du 26 Septembre 2010. Essimi Menye pendra 10 000 dollar US en date du 26 Septembre 2010. Ngoh Ngoh Ferdinand avait encaissé 7 000 dollars us en date du 28 Septembre 2010, puis 5 000 dollars us en date du 30 Septembre 2010, et 3 000 dollar us en date du 28 Septembre 2010 pour son épouse Céline NGOH NGOH.
Anathole Fabien Nkou, ambassadeur du Cameroun en Suisse, touchait 9 000 dollars US en date du 15 octobre 2010, et 5 000 dollars le même jour. Tout ceci en en moins de 7 jours comme nous l'avons rappelé.
Une bonne brochette de noms, y compris des associations fictives, pour gonfler et détourner des enveloppes, ont souvent et sont associés à ce jeu malsain pour faire de chaque mission du président aux usa une véritable manne où il faut se sucrer jusqu'aux pouces!
Le CCT a obtenu depuis 2010 ces informations et les avait déjà rendues publiques dans une vidéo. Ceci a conduit le percepteur Kingue Monono à porter plainte contre Patrice Nouma et la banque PNC pour diffusion des informations confidentielles. Le tribunal a reconnu cette banque PNC coupable de divulgation de secrets bancaires, et Kingue Monono et Belinga Eboutou se sont partagé l'argent des dédommagements payés à l'État camerounais, dont ils ont mis le nom devant dans leur plainte.
Mais pour les audiences de la plainte contre Patrice Nouma, où ce dernier les attend de pied ferme, ils ont disparu comme les souris qu'ils sont, dans leurs trous.
Ce qu'ils semblent ignorer, ces charognards prêts à tout, c'est qu'il s'agit là de notre pays le Cameroun, patrimoine collectif de chacun de nous. Cette affaire, enrôlée devant les tribunaux américains au New Jersey depuis janvier 2015, subit depuis lors de nombreux renvois du fait de l'absence des plaignants Kingue Menono et Belinga Eboutou.
En rappel, ces chiffres et montants, publiés plus haut en morceaux choisis, ne sont que l'illustration des nombreuses décharges effectuées en 2010 lors du déplacement du président Biya aux USA. C'est ainsi que chaque année les déplacements du président Biya se transforment en de véritables foires coûtant des centaines de milliers de dollars, voire des millions de dollars US dans ce qui est de vol à ciel ouvert.
Entre malice, surfacturations, vols, détournements et mécanismes subtils d'assèchement des caisses de l'ambassade du Cameroun aux USA, il n'ya qu'un groupe de personnes qui profite de cet état de choses! Le Maitre de cérémonie en chef étant, comme d'habitude, Martin Belinga Eboutou alias Tom-Dollars.
Toutes les personnes citées plus haut sont aujourd'hui sauvagement embourgeoisées! Elles ont des propriétés aux USA et d'importants biens. Certains comme Kingue Monomo se livrent par weekend à l'organisation des orgies avec des putes pour mieux exalter leurs richesses.
Aujourd'hui, ces rapaces friands d'argent facile à tout prix poursuivent le CCT devant les tribunaux américains pour avoir dénoncé publiquement ce vol et ces détournements à ciel ouvert sous des faux prétextes de primes présidentiels, perdiems présidentiels, frais d'hôtels, frais journaliste, frais d'épouses, location voitures, frais conducteur, frais déplacement, frais Rdpc, frais boissons, frais nourritures, frais ..frais et frais qui n'ont pas de raison d'être, en réalité imaginés pour sur-enrichir l'entourage du président Biya, et qui n'en finissent pas de vider les caisses du Trésor public camerounais.
Demain encore, ils diront que nous n'avons pas tiré la sonnette d'alarme. Il est temps que les services de renseignements spéciaux mettent main sur les documents de décharge et autres factures falsifiées et arrondies qui constituent les ardoises des déplacements de Biya aux États Unis, pour se rendre compte de l'abîme des détournements ayant engloutis de milliers de dollars US sous le nez et la barbe du président Paul Biya!
Et ça ce n'est qu'une seule mission aux États unis d'Amérique. Et ailleurs alors?