Actualités of Thursday, 6 June 2024

Source: www.camerounweb.com

Voici comment on a su que le diplomate camerounais violait sa fille de 16 ans en France

Un viol commis par un diplomate Un viol commis par un diplomate

Nous évoquions, dans un article précédemment publié, qu’un colonel camerounais en fonction à l’ambassade du Cameroun en France aurait violé sa propre fille âgée de seize (16) ans, selon nos recherches. Le journal Le Parisien est à l’origine de cette information.

Un lanceur d’alerte a repris l’article complet de ce quotidien français que la rédaction de CamerounWeb vous propose de découvrir. Il livre des détails choquants de cette affaire qui commence par prendre du volume, tant au Cameroun qu’en France.

« Le samedi 25 mai, une femme a appelé le Samu pour signaler que sa belle-fille de 16 ans souffrait de douleurs vaginales après un supposé viol par son père. Les secouristes ont prévenu la police, mais à leur arrivée, la victime avait déjà quitté les lieux.

Elle est revenue plus tard avec sa sœur et sa cousine et a été conduite à l’unité médico-judiciaire de l’Hôtel-Dieu. Les médecins ont constaté une fissure du périnée. La jeune fille, en état de choc, a été ensuite conduite au commissariat du XVIIIe arrondissement. Lorsque les policiers ont contacté le père, ce dernier a immédiatement invoqué son immunité diplomatique, paralysant ainsi l’enquête.

Le lendemain, le parquet de Paris a confié l’enquête à la brigade de protection des mineurs. La victime a confirmé avoir été violée ce soir-là et a déclaré que c’était la troisième fois. Le statut du père, attaché de défense adjoint à l’ambassade du Cameroun, le protège en vertu de la convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961, qui lui confère une immunité de juridiction et une inviolabilité.

Le ministère des Affaires étrangères a confirmé que le colonel bénéficie des immunités prévues par la convention de Vienne, mais l’affaire fait toujours l’objet de discussions. La France pourrait demander la levée de cette immunité, une démarche qui nécessiterait l’accord du Cameroun.

Le ministère des Affaires étrangères n’a pas souhaité commenter davantage, et l’ambassade du Cameroun n’a pas répondu aux sollicitations. En attendant, la jeune fille, qui avait initialement hésité à témoigner par peur de se retrouver en foyer, a bien été placée. Elle a aussitôt fugué », indique le média susmentionné.