Il s’agit des arrondissements où les autorités administratives sont soit décédées soit promues.

C’est un constat que fait le quotidien Mutations édition du 23 mars 2017. Au Cameroun il y a des arrondissements qui n’ont pas de Sous-préfets. Le journal parle de façon précise de près de dix arrondissements qui le sont «au grand dam des usagers», écrit-il. La cause de cet état de chose est que ceux qui assumaient cette fonction sont aujourd’hui soit décédées soit promues.

La preuve le 13 mars 2017 le Chef de l’Etat a laissé orphelins certains arrondissements en confiant de nouveaux postes de responsabilité aux chefs de terre qui les géraient. On peut citer en guise d’exemple l’arrondissement de Douala 3ème, Yoko, Makak et Nkongsamba 2ème. Dans le camp des autorités administratives qui sont passées de vie à trépas, il y a Martin Locko Motassi de Yaoundé IV, Alphonse Tiako de Dibombari.

A côté de ces cas, il y en a qui méditent leur sort en prison. Allusion faite à André Eyebe Eyebe de Bangangté qui a été cité dans l’affaire relative aux problèmes des indemnisations du Port de Kribi. On a parlé pour ce scandale d’un détournement de deniers publics estimé à 4 milliard de FCFA. André Eyebe Eyebe répond pour des actes de faux et usage de faux ainsi que des faits d’abus d’autorité. Comme lui Bouba Dairou le Sous-préfet de Bankim dans la Région de l’Adamaoua département du Mayo Banyo est aussi incarcéré à Yaoundé dans le cadre des problèmes d’indemnisation des riverains du barrage de la Mapé. Il est accusé de détournement de deniers publics.

Il faut rappeler que le décret n° 2008-377 fixant les attributions des chefs de circonscriptions administratives stipule qu’en l’absence du Sous-préfet, l’adjoint préfectoral assure de plein droit les pouvoirs de Sous-préfet jusqu’à la désignation d’un intérimaire ou d’un Sous-préfet titulaire. Pour le journal malgré le fait que la loi ait pensé à une solution de ce genre, il reste que l’intérimaire est bien partagé entre ses attributions régulières et les tâches liées à la vacance.