•La 33e session ordinaire du Conseil national de la Communication s’est tenue
•L’instance de régulation des médias a invité les organes de presse publics et privés à plus de professionnalisme
•Plusieurs medias ont été sanctionnés
Cinq cas ont été examinés au cours de la 33e session ordinaire du Conseil national de la communication. Le CNC contre la chaîne de télévision privée Vision 4, son directeur de publication et le nommé Christophe Bienvenu Bia Nnana, journaliste ; Jean Pierre Ekani, coordonnateur national des Eglises Frontières Globales, démembrement d’Africa Life Word Mission, contre l’organe de presse écrite, Midi Libre et son directeur de publication ; Enanga née Osianembou, maire de la commune de Nitoukou, contre l’organe de presse écrite L’ouragan et son directeur de publication.
Avinash Omprakash Hingorani, directeur des agences Sammy’s Creation et Rêves voyages, contre l’organe de presse écrite EcoMatin, son directeur de publication et le nommé Franck Kun, journaliste ; Sylvestre Ngouchinghe et la société Congelcam S.A, contre l’organe de presse écrite La voix des décideurs, son directeur de publication et le nommé Eric Martial Njomo Embang, journaliste ; Entre autres griefs, le manque de professionnalisme dans le traitement de l’information, la publication d’images choquantes portant atteinte à la pudeur et aux bonnes mœurs, la publication d’accusations non fondées de montages financiers et de pratiques fiscales douteuses.
Verdict final : des avertissements à l’endroit des directeurs de publication et une suspension d’exercice de la fonction pour une durée de deux mois pour le journaliste de Vision 4. Le CNC a jugé certaines plaintes irrecevables.
L’examen de ces dossiers a permis de faire plusieurs observations. Selon le président du CNC, Joseph Chebongkeng Kalabubse, il y a une récurrence des cas d’immaturité professionnelle dans le traitement de l’information portée à la connaissance du grand public par voie de presse écrite ou audiovisuelle. « Cette immaturité professionnelle s’observe notamment à travers la multiplication d’articles de presse et de reportages à caractère incriminant, souvent basés sur des accusations sans fondement probant »