Dans son édition du 3 octobre 2016 le Quotidien Emergence parle de trois Ministres entrés au Gouvernement le 2 octobre 2015, date du dernier remaniement ministériel au Cameroun, dont les actions ne laissent pas indifférent l’opinion publique. Il s’agit de Pauline Irène Nguene, le Ministre des Affaires Sociales (MINAS), Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le Ministre des Enseignements Secondaires (MINESEC), et Mounouna Foutsou le Ministre de la Jeunesse et de l’Éducation Physique (MINSEP). Le quotidien précise qu’en termes d’actions menées au plan du développement social, sportif, éducatif et humain, leurs performances paraissent largement au-dessus de celles de leurs prédécesseurs.

Jean Ernest Ngalle Bibehe Massena, le MINESEC, c’est un réformateur de l’enseignement secondaire, indique le quotidien. «Ses œuvres font de lui l’un des personnages incontournables du Gouvernement de Philemon Yang, le Premier Ministre (PM)». Une chose claire est que depuis son arrivée à la tête de ce département ministériel, l’opinion publique n’a eu de cesse d’accueillir des mesures visant à lutter contre la corruption au MINESEC, et par ailleurs renverser la tendance de mauvais résultats enregistrés aux examens et concours officiels.

«Pour ce qui est de la lutte contre la corruption, je veillerai personnellement à ce que cette directive impulsée par le Chef de l’État soit exécutée», avait-il alors déclaré lors de sa toute première réunion de coordination. Si ce jour d’aucuns pensaient que le nouveau patron du MINESEC plaisantait, la suite des évènements les aura persuadés du contraire. On peut citer entre autres réformes: la lutte contre les effectifs pléthoriques dans les salles de classe et les recrutements frauduleux.

Pour le Quotidien Emergence, Pauline Irène Nguene le MINAS est «l’architecte social» du Gouvernement. L’une de ses actions fortes est le projet de révision du statut de son département ministériel. Celui-ci est actuellement en attente de visa de la Présidence de la République. «La mise en œuvre de ce nouveau texte permettra de donner une nouvelle envergure au social dans notre pays en termes de renforcement de capacité opérationnelle de ce département ministériel», explique le quotidien. Il faut dire qu’outre cela, elle se fait remarquer sur les projets de réfection des maisons d’âge abandonnées sur l’ensemble du territoire et les campagnes de sensibilisation, d’éducation et de formation des enfants de la rue.

Mounouna Foutsou est selon le journal «l’artisan d’une jeunesse représentative». Il s’est séparé à son arrivée à la tête de ce département ministériel des collaborateurs empêtrés dans divers scandales. «Plusieurs cas de licenciements de responsables véreux au MINJEC ont été rendus publics», écrit le quotidien. Le MINJEC dans le cadre de la lutte contre la secte Boko Haram a mis en place des médiateurs communautaires recrutés dans les 10 Régions du Cameroun, dont le rôle est de sensibiliser les jeunes et les amener à ne plus se laisser berner par la secte.