Actualités of Tuesday, 11 April 2023

Source: www.camerounweb.com

Vol de bébé : de nouveaux noms cités, vers des arrestations cordonnées dans la ville

Des noms cités dans l'affaire Vanessa Tchatchou Des noms cités dans l'affaire Vanessa Tchatchou

Le vol de bébé n’a jamais cessé dans les régions camerounaises. Il se raconte que des futures mamans ciblées au moment de leur grossesse se voient proposer de l’argent par des autorités. Ces dernières mettent la main sur les nouveau-nés qu’elles refilent à d’autres personnes dans le besoin mais incapables de reproduire elles-mêmes.

La disparition soudaine du bébé de madame Bell Aurélie Esther a déterré l’affaire Vanessa Tchatchou, une ancienne affaire de bébé volé au Cameroun. Dans les faits, « Vanessa voit disparaître son bébé peu après son accouchement dans un hôpital de Ngousso à Yaoundé.

À dix-sept (17) ans, Vanessa Tchatchou est une lycéenne issue d’un milieu défavorisé, dont la petite fille a mystérieusement disparu entre la salle d’accouchement et la couveuse où elle devait être placée.

Persuadée d’être victime d’un réseau de trafiquants d’enfants, elle a saisi le procureur de la République. Le combat de Vanessa prend un tour politique avec l’intervention du ministre Issa Tchiroma qui déclare que l’enfant est décédé, signifiant ainsi le classement de l’affaire.

Vincent-Sosthène Fouda-Essomba dont la candidature à la présidence avait été invalidée lors du scrutin d’octobre 2011 est placé en garde à vue pour avoir participé à une manifestation de soutien à Vanessa Tchatchou, le 10 février 2012.

En octobre 2012, un citoyen du non de Jocelyne Ngbwa est condamnée pour vol et meurtre du bébé de Vanessa. Vanessa décidera de poursuivre une formation de droits à l'université de Dschang après cet évènement qui l’a marquée ».

Aujourd’hui, d'autres mères sont victimes de disparition de bébé, comme Bell Aurélie Esther. Elle aurait vraisemblablement accepté de l’argent pour se taire et reconnaître que tout allait bien et que son bébé n’est pas né pas vivant.

Rémy Ngono a une idée précise des personnes qui se cachent derrière le vol des bébés : « Soutien à Vanessa Tchatchou pour sa bravoure ; le directeur général de l'hôpital Laquintinie l'un des cerveaux des trafics pédo satanistes », écrit-il sur les réseaux sociaux, ajouté à une vidéo dans laquelle il explique tout.

C’est bien une piste que devraient suivre les autorités policières pour tirer tout au clair et procéder à des interpellations si la culpabilité de ces hommes et femmes est prouvée. La balle est dans le camp du patron de la police Martin Mbarga Nguélé.