Nourane Foster a récemment mis sur le marché camerounais, un riz produit et ensaché en Asie. Noura, le nom de cette marque de riz a suscité le courroux des producteurs locaux de riz dont l'un est producteur d'un riz de presque le même nom: Nouria.
Sur la toile, producteurs et activistes se succèdent pour affirmer que Nourane Foster cherche seulement son argent, sans se soucier du développement de son pays. Sinon, elle n'ira par acheter du riz vietnamien, l'ensacher là bas, et l'exporter vers le Cameroun.
Cela constitue un gros manque à gagner pour les producteurs locaux. En plus, Nourane donne ainsi de la valeur à l'économie du pays où a été produit son riz, au détriment de son propre pays qui a d'ailleurs tous les atouts nécessaires ne demandent qu'à être exploités.
"Honorable Nourane Moluh dit Nourane Foster, le Cameroun pour atteindre son émergence doit se passer de votre "race de femme d'affaires". Stop à la dépendance aux importations. Ma chère députée, élue de la nation, en 2023, et après les ravages du covid-19 et de la crise russo-ukrainienne sur "les importations", chaque pays devrait comprendre, qu'il faut réduire ses importations et miser sur la production locale. La loi du 70-30 (30% d'importation de ce que nous consommons et 70% de production locale) devrait être le plan directeur de notre Etat", écrit l'activiste Shance Lion.
"Vous êtes de la race des Ngouchingue alias Congelcam, Tawamba, Soacam, le Cameroun pour son émergence a besoin des hommes et femmes d'affaires de la race de Fotso, Kadji. Des hommes d'affaires dont le Cameroun a été fier. vous auriez été à la place de Kadji que, vous auriez passée votre vie à "importer de la bière", jamais il ne vous serait venu à l'idée d'ouvrir une industrie brassicole, qui survivrait même après votre passage terrestre. pour preuve, après tant d'années, vous n'avez aucun laboratoire de fabrication de vos produits chimiques éclaircissants sur le territoire camerounais, vous n'en connaissez même pas la composition, y'a-t-il de quoi en être "fière" ? Vous vous pavanez en Turquie, Dubaï, Vietnam, chine, avez-vous rencontré un "député" là-bas, qui importe ce qu'on peut fabrique ou produire dans son propre pays?", ajoute l'activiste.