C’est un coup du soir qui a été visiblement très productif. La Blanche dont la photo est utilisée pour illustrer ces lignes, a rencontré un Camerounais lors d’un voyage. Entre les deux (02) personnes, les choses sont allées très vite. Aujourd’hui, la Canadienne voudrait retrouver le total inconnu qui est finalement devenu le père de ses trois (03) enfants. Témoignage.
« Je me nomme Rose Allen, je suis de nationalité canadienne mais résidente aux États-Unis. Je voudrais retrouver un homme avec qui j'ai eu une aventure il y a quelques années au cour d'un voyage. De cette aventure sont nés trois (03) magnifiques enfants et depuis le jour où nous nous sommes séparés je n'ai plus jamais eu de ses nouvelles.
En effet j'étais en congé au Rwanda et le jour où je devais rentrer, lui et moi nous nous sommes rencontrés à l'aéroport de Kigali. Lui il partait pour la France pour rendre visite à ses enfants et moi je rentrais aux USA. Nous avons pris le même vol de la compagnie Ethiopian Airlines pour Addis-Abeba. Pendant le vol on a beaucoup sympathisé et le courant est très vite passé entre nous.
Une fois à Addis-Abeba vu que son vol devait partir à une (01) heures pour la France, le mien à trois (03) heures pour Washington, il n'était que quatorze (14) heures, lui connaissant le fonctionnement de la compagnie, il avait déjà pris une chambre à Ethiopian Skylight Hotel pour attendre son heure de départ et il m'a fait la proposition qu'on y aille ensemble.
Vu l'heure de départ de nos vols respectifs, j'ai accepté. Les choses sont allés très vite, nous avons eu des rapports sexuels et au moment de se séparer, j'ai pris son numéro mais il n'avait pas pris le mien. Malheureusement pendant l'embarquement j'ai égaré mon téléphone alors je n'ai jamais pu le contacter.
Quelques mois plus tard j'avais un retard et avec l'âge avancée car proche de la ménopause sans jamais connaître la maternité, j'ai choisi de garder la grossesse plus tard. J’ai donné naissance aux triplés dont deux (02) garçons et une (01) fille, les enfants ont deux (02) ans et demi aujourd'hui et je voudrais qu'ils rencontrent leur père.
Son seul prénom que j'ai retenu était Alan puisque moi-même je me nomme Allen Rose et j'ai donné ce prénom à la fille. Il m'avait dit être originaire de la région bamiléké et à l'époque il travaillait à Bukavu dans la province du Sud Kivu en République démocratique du Congo.
Alan si tu es encore en vie et en santé, je voudrais que tu prennes contact avec moi, je suis allée plusieurs fois à Ethiopian afin qu'ils me donnent tes coordonnées mais ils ont toujours refusé sous prétexte que ces données sont confidentielles.
Alors aujourd'hui si j'ai décidé de passer par ce canal pour te retrouver c'est d'abord pour te remercier car grâce à toi je suis une maman comblée aujourd'hui et je voudrais que mes enfants puissent rencontrer leur papa que tu es, Alan t'a beaucoup ressemblé », fin de l’histoire.
Seulement le lanceur d’alertes Nzui Manto utilise la même photo de la supposée canadienne mais affirme qu’il s’agit d’une combine : « Après des recherches, il s'agit d'un violent schéma concocté et venu certainement de l'Afrique de l'Ouest. Cette image usurpée appartient à une certaine Caroline d'origine française mère de trois (03) enfants qui vit aux côtés de son homme.
Le schéma est simple : les escrocs qui usurpent l'identité de Caroline se font passer pour Rose Ellen et contactent des pages aux audimats importants leur racontant l'histoire d'une Canadienne aux abois recherchant le père de ses enfants. Dans le message qu'ils font parvenir à la page, ceux-ci prennent le soin de laisser une adresse (numéro de téléphone ou e-mail) par lequel certains abonnés de la page, de potentiels gibiers qui les contacteront seront à leur tour schématisés par diverses escroqueries : voyages pour le Canada, mariage interracial, vente d'or, etc. ». Cette version tient la route, à bien y penser. Un homme averti en vaut deux.