Dans une correspondance signée de son président, la fondation internationale Moussey dénonce l’acharnement judiciaire contre l’ex-directeur de la CRTV.
Dix jours après la mise sous mandat de dépôt de l’ex-directeur de la Cameroon Radio Television (CRTV), Amadou Vamoulké, les fils et filles de Yagoua, dans l’Extrême-Nord, sortent de leurs gongs.

Par la plume du président de la Fondation internationale Moussey, Daniel Kalbassou, ils voient en cette incarcération, «une injustice et un acharnement de certains envieux de son poste, tapis dans l’ombre», peut-on lire dans le journal Repères du mercredi 10 août 2016.

Pour Daniel Kalbassou, l’honnêteté et la sobriété de l’ex-directeur de la CRTV sont en contradiction avec les accusations qui sont aujourd’hui portées contre lui. «Comment comprendre que quelqu’un qui dispose de plus de 2 milliards de FCFA puisse vivre dans une modestie et d’une simplicité presque inacceptable pour son rang et dans notre contexte où l’ostentation est la règle ?», s’interroge-t-il.

En effet, pour le président de cette fondation, Amadou Vamoulké est la victime d’un plan ficelé par des individus boostés par des intérêts non dévoilés. Selon Daniel Kalbassou, Vamoulké a réussi le pari de déjouer le pronostic de ses détracteurs qui ne lui donnaient pas deux ans à la tête de l’entreprise. Néanmoins, Amadou Vamoulké aura, au finish, passé onze ans à la tête de la CRTV.

Désigné patriote par les membres de la Fondation Moussey, Amadou Vamoulké a brillé par son courage et son audace lors de son arrestation, estime le journal. «Il a décidé qu’il ne fuira pas ce pays. Pourtant il en avait la latitude, vu qu’il a été avisé de son arrestation quelques jours avant. Il a vu bon d’affronter dignement l‘épreuve de l’humiliation avec la ferme conviction qu’il mérite mieux», estime le président de la Fondation.

Fort de tout cela, Daniel Kalbassou, de voix commune avec les ressortissants de la ville de Yaogoua, exige la libération «immédiate» de l’ancien Directeur de la CRTV, incarcéré le 29 juillet dernier à la prison centrale de Nkodengui, à Yaoundé.